Vous y retrouvez-vous dans les surnoms? On continue...

Groupe H

Les Diables rouges, los Canalejos, les Aigles de Carthage, the Three lions

Au Brésil, les Diables rouges ont réussi à se rendre en quart de finale, leur meilleur résultat depuis 1986 (demi-finale) pour une équipe souvent annoncée parmi les favorites. La 3^e place de la Belgique au classement FIFA lui donne l’espoir de pousser un peu plus loin. Et en regardant son effectif, on peut facilement l’imaginer la Coupe entre ses mains le 12 juillet prochain. La Belgique a des joueurs dans les plus grandes équipes d’Europe, Manchester City et United, Chelsea, Barcelone, Real Madrid, Juventus, Bayern Munich, PSG pour ne nommer que celles-là, un résultat étonnant pour un pays de 13 millions d’habitants. Mais le défi de Roberto Martinez, nouveau dans le soccer international, sera de trouver la cohésion entre ces stars disséminées à travers l’Europe. De Bruyne, Lukaku, Dembele, Hazard, Vermaelen, Courtois (sans oublier Ciman...) une équipe de rêve sur papier qui doit prouver sa valeur sur le terrain. Les Diables rouges sont bien souvent leur pire ennemi.

Los Canaleros, l’autre équipe, avec l’Islande, qui effectuera ses débuts en Coupe du monde dont le surnom est inspiré du canal qui traverse son pays, le Panama. Une première qualification qui a fait jaser plus que la dernière victoire du Panama 2-1 contre le Costa Rica, celui-ci étant déjà qualifié, a éliminé les États-Unis mettant fin à sept présences consécutives des Américains. C’est un but de Roman Torres à la 87^e minute qui a propulsé los Canaleros vers la Russie, mais c’est le but « fantôme » de Blaz Perez à la 54^e qui a soulevé les passions. Quoiqu’il en soit, c’est le Panama qui a pris la troisième place de la Concacaf qui échappe au Canada depuis 1986. Il lui faudra compter sur l’expérience de son entraîneur Dario Gomez qui a piloté la Colombie à la Coupe du monde 1998 et l’Équateur en 2002.

Les Aigles de Carthage, encore une fois le symbole du prédateur puissant auquel on a ajouté cette fois une petite touche d’Histoire. Carthage était une ville de l’Antiquité située près de Tunis, la capitale actuelle de la Tunisie. C’est un retour après 12 ans d’absence pour une 5^e participation. Jamais sortie de la phase de groupe, sa seule victoire a été remportée à sa première présence en 1978 contre le Mexique. Depuis, la Tunisie cumule 7 défaites et 4 matchs nuls. En l’absence du meilleur buteur de la sélection Youssef Msakni, blessé au genou, il faudra compter sur Wabbi Khazri qui connait une formidable saison à Rennes pour tenter de gagner une deuxième victoire.

The Three lions, comme ceux qui ornent l’écusson d’Angleterre, arriveront le cœur gonflé d’espoir à cette édition de la Coupe du monde. Si leur jeu s'inspire de celui des équipes U-20 et U-17 qui ont remporté leur Coupe du monde respective, et de la U-19 qui a gagné l’Euro, tous en 2017, ils pourraient arriver jusqu’au carré d’as, chose qu’ils n’ont pas réussie depuis 1990. Sortis hâtivement de la Coupe du monde au Brésil, sans avoir remporté une victoire et en marquant deux petits buts, ils ont encore une fois une équipe talentueuse sur papier, menée par un Harry Kane qui a fait tourner toutes les têtes l’an dernier. Elle a bien souvent déçu au cours des dernières années, mais cette fois-ci on sent un petit quelque chose de différent. On va voir...

Prédiction : Angleterre, Belgique, Panama, Tunisie

Groupe H

Seul groupe de cette Coupe du monde qui ne comporte aucun ancien gagnant ni même finaliste!

Les Blancs et rouges, les Lions de la Teranga, los Cafeteros, les Samouraïs bleus

Ne cherchez pas couleur du drapeau et du maillot de la Pologne, vous l’avez dans le surnom! Aussi appelés « Biale orly », les Aigles blancs, les Polonais en seront à leur 7^e participation, un retour après 2006. Dans ce groupe très ouvert, ils ont bien des chances de briller, surtout qu’ils peuvent compter sur le meilleur buteur et recordman des qualifications avec 16 buts, Robert Lewandowski, élu meilleur joueur de Pologne pour une septième année consécutive. Qualifiée première de son groupe avec 8 victoires, une défaite, un match nul, sa défense inquiète un peu avec 14 buts concédés, soit le plus haut total de tous les vainqueurs de groupe. Les Blaszczykowski, Szczesny, Bereszynski, Grosicky (bravo pour votre prononciation!) sont là pour prouver que la Pologne, c’est plus que l’affaire d’un seul homme et que c’est peut-être la meilleure équipe qu’ils présentent depuis des générations!

Les Lions de la Teranga, « teranga » signifiant « hospitalité », n’en seront qu’à leur 2^e participation à la Coupe du monde, mais le Sénégal avait séduit à la première, se rendant en quart de finale en 2002. Depuis, plus rien. Cette fois-ci, il s’est qualifié non seulement en remportant son groupe, mais aussi en ne perdant aucun match, une première en 12 tournois qualificatifs. Sadio Mané, brillant joueur de Liverpool, sera le roi Lion de cette équipe. Et fait intéressant, l’entraîneur Aliou Cissé était capitaine de la sélection qui fit des merveilles en 2002. Un autre miracle cette année?

Los Cafeteros auront-il les moyens de faire boire une tasse de café à leurs adversaires? La Colombie a réussi sa meilleure performance en Coupe du monde en se rendant en quart de finale au Brésil, battue par l’équipe hôte 2 à 1. James Rodriguez , avec six buts marqués, avait reçu le Soulier d’or et une renommée internationale. L’entraîneur argentin José Perkeman avait eu le crédit d’avoir amené la Colombie à ce stade. Il est toujours là et il peut compter sur des joueurs, outre Rodriguez, comme Ospina, Falcao et Cuadrado. Dans ce groupe ouvert, on l’a dit, la Colombie a de bonnes chances de poursuivre sa route.

Depuis que les Samouraïs bleus se sont qualifiés pour une première Coupe du Monde en 1998, ils n’ont plus jamais manqué une édition. Alternant phase de groupe et ronde des 16, le Japon, si on suit cette logique, devrait se rendre en huitième de finale cette année. Mais pas si simple que ça... L’entraîneur Akira Nishino est entré en poste à peine deux mois avant le début de la Coupe du monde, c'est peu de temps pour mettre l’équipe à sa main. Il voudra quand même faire oublier la pénible performance de 2014, deux défaites un match nul dans un groupe à la portée des Samouraïs et pourra compter sur des joueurs comme Maya Yoshida (Southampton) et Shinji Okazaki (Leicester) pour le faire.

Prédiction : Colombie, Pologne, Japon Sénégal

Vendredi : les groupes A et B
Samedi : les groupes C et D
Lundi : les groupes E et F