Je bénéficie pourtant d’une grande expérience mais j’ai appris qu’au fil des années, il faut encaisser les attaques d’un adversaire coriace lorsque l’on pratique la course à pied sur une base régulière. Qu’ils lèvent la main ceux et celles qui peuvent se vanter de pouvoir contrer les foudres de cette maudite humidité ?

 

Voilà ce que nous vivons depuis les derniers jours. Et l’humidité, elle n’est vraiment pas gentille. Elle ne pardonne pas.

 

Je comprends qu’il peut exister des exceptions mais si l’on parle en général, je pense que nous en souffrons tous. Et avec le réchauffement climatique, lesHumidité affrontements pourraient se succéder à un rythme accéléré.

 

J’ai pu m’en rendre compte lors de mes derniers entraînements. Lorsque nous amorçons notre séance, l’humidité nous semble inexistante. Mais attention ! Graduellement, elle va s’imposer et sans vraiment que nous le réalisions, elle viendra gruger notre énergie. Il faut être très prudent avec l’humidité. Elle m’a déjà causé bien des ennuis, particulièrement lors des marathons.

 

On se doit de contrôler nos distances quand elle surgit. La déshydratation nous guette sans que nous nous en apercevions. Nombreuses furent les séances d’entraînement où je suis retourné à la maison avec les vêtements complètement détrempés. L’épuisement se fait alors sentir et peut se perpétuer pour une bonne partie de la journée.

 

 

AVANT LE FROID, LE VENT ET LA CHALEUR ?

 

Je me souviens qu’à mes débuts, je pouvais contrôler cet élément. Je partais pour de longues distances sans m’abreuver, ce qui n’était pas tellement exemplaire, j’en conviens. Aujourd’hui, je ne peux plus m’aventurer de la sorte sans apporter de l’eau. C’est devenu essentiel, sinon, je ne pourrai terminer convenablement.

 

Humidité 1On parle du froid en hiver, le vent et la chaleur comme des ennemis à respecter chez les coureurs mais honnêtement, je placerais l’humidité en tête de lice.

 

Pour le froid, il est possible de s’habiller d’une façon à se protéger adéquatement. Aujourd’hui, la confection des vêtements est adaptée pour bien se sentir. Concernant le vent, il devient réalisable de le contourner. De mon côté, lorsque j’entame un entraînement, je regarde les cheminées des usines dans ma région pour vérifier l’orientation des vents et je m’adapte en l’affrontant dès le début sur mon parcours. Je prends les moyens pour terminer avec le vent dans le dos, conscient que pour le dernier tiers, je serai davantage épuisé.

 

 

SANS AVERTISSEMENT

Contrairement à l’humidité, la chaleur me lance un avertissement dès le départ. Elle me prévient qu’elle tentera de contrecarrer mes plans. Il n’en tient qu’à moi d’écourter mon trajet où de passer par des endroits plus ombrageux.

 

Le taux d’humidité n’avertit pas, il nous surprendHumidité 3 sournoisement. On doit rester aux aguets car la négligence peut devenir très coûteuse.

 

Assurément qu’avec l’expérience et l’âge, l’humidité nous causera moins de dommage dans le sens que nous serons en mesure de la considérer plus sérieusement avant qu’elle n’arrive à prendre le contrôle.

 

Soyez prudent, prenez le temps de bien vous hydrater avant vos entraînements et surtout, boire pendent celui-ci. Un truc, allez déposer avant votre entraînement, avec votre auto, une bouteille d’eau sur votre parcours que vous utiliserez à mi-chemin ou régulièrement si vous courez en boucle, par exemple.

 

Vous verrez, vous serez tout sourire lorsque vous l’apercevrez !

 

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