Âgé de 27 ans, Johnny Manziel semble avoir fait une croix sur sa carrière de footballeur.

Dans une entrevue accordée au Lubbock Avalanche-Journal, Manziel s’est dit prêt à tourner la page pour « trouver le bonheur dans la vie plutôt que sur un terrain de football ».

« Il y a des gens qui aimeraient que je tente ma chance à nouveau, mais je ne sais pas, je suis rendu à un stade dans ma vie où j’essaie de grandir en tant que jeune adulte. Je me sens bien  et je peux maintenant dire que je fais les bonnes choses pour ma santé mentale et pour accrocher un vrai sourire à mon visage. Ça signifie beaucoup d’avoir trouvé cette paix intérieure et d’enfin sentir que je suis à la bonne place dans ma vie, a-t-il commenté dans cette entrevue. Ça vaut plus que la popularité et le succès sur un terrain de football. »

Manziel a évolué pour l’Express de Memphis dans la défunte Alliance of American Football, avant que celle-ci ne déclare faillite, le printemps dernier. Avant ce passage dans l’AAF, celui qui était surnommé Johnny Football a porté les couleurs des Alouettes de Montréal. Il a toutefois été renvoyé par la LCF, en 2019, après un bris de condition à son contrat.

Avec les Moineaux, le quart-arrière a maintenu un dossier de 2-6. En tant que partant durant la saison 2018, il a complété 64,2 % de ses passes, lancé cinq passes de touché contre sept interceptions en plus d’amasser 1 290 verges de gains aériens. En vertu d’une fiche de 5-13, les Alouettes avaient raté les séries éliminatoires.  

Ancienne gloire des Aggies de Texas A&M, Manziel avait été le premier joueur à remporter  le trophée Heisman en tant que joueur de première année dans l’histoire de la NCAA. Après avoir été repêché au 1er tour par les Browns de Cleveland en 2014, le principal concerné s’est joint à la LCF en 2018. De son propre aveu, son éthique de travail était plutôt discutable à ce moment.

« Après le repêchage de la NFL, je n’ai jamais mis le  temps et les efforts pour m’améliorer. Mon cœur n’y était pas. Quand je suis arrivé au Canada, c’était un peu la même chose. Je pensais que c’était ce que je voulais, mais au final, mon cœur n’y était pas et je n’étais pas un bon coéquipier et un bon modèle à suivre. Ça a donné le résultat que l’on connait », a confié Manziel au journal texan.