(RDS - Josie Lemieux, collaboration spéciale) - Bien des choses ont été dites sur le Lightning et les Flames qui désirent gagner la coupe Stanley. Mais comment ce trophée est-il arrivé jusqu'à nous? Saviez-vous que la coupe Stanley a 111 ans? Voici d'autres faits sur la coupe et le hockey du début du siècle.

Lord Stanley of Preston, Count of Derby : Autres noms donnés à Lord Stanley, venu d'Angleterre pour devenir le sixième Gouverneur Général du Canada en 1888, fanatique de hockey, qui fera don de la coupe Stanley.

Ottawa Athletes Association Dinner : Événement ayant eu lieu le 18 mars 1892, durant lequel le Gouverneur Stanley proposa une coupe de hockey pour la première fois, en lisant l'extrait d'une lettre envoyée auparavant à son assistant :

« Je propose de créer un trophée pour honorer la meilleure équipe de la Ligue Dominion. Je suis conscient du fait qu'un vrai championnat n'existe pas pour l'instant. Les parties de hockey provoquent actuellement un intérêt majeur. Donc, si je considère cet intérêt et en se basant sur le fait que les parties doivent être jouées selon certains règlements, je suis prêt à faire don d'une coupe qui sera attribuée aux champions de chaque année ».

Rebels : Équipe de hockey formée par Lord Stanley, composée de ses sept fils et son personnel. Les parties étaient jouées près de la maison du Gouverneur. Les débats politiques étaient souvent interrompus par ces parties, considérées comme étant « le meilleur endroit pour discuter des enjeux gouvernementaux ».

$48.67 (dollars canadiens) : Montant payé par Lord Stanley pour obtenir la coupe, un bol légèrement rosé (modèle original).

Amateur Hockey Association : Première ligue d'équipes ayant joué contre d'autres ligues au Canada (West Provinces, Maritimes, Ontario).

National Hockey Association : Ancêtre de la Ligue nationale de hockey, fondée en 1910.

National Hockey League : Ligue présente, fondée en 1917.

Neige : Ce qui était recommandé d'inclure dans les prières pour pouvoir jouer au hockey à l'époque.

Fin décembre/début mars : Période de l'année pour les éliminatoires.

Bandes de patinoire (boards) : Partie de la patinoire qui n'existait pas à l'époque. Si un joueur se retrouvait en dehors des limites de la glace, il se faisait repousser sur la glace par les partisans à coups de pieds.
Lancer des objets sur la glace et sur les joueurs : Permis en tout temps.

Blesser des joueurs avec son bâton : Permis en tout temps.

Partisans qui insultent les officiels : Permis en tout temps.

Officier de police : Chargé de faire un sermon à tous les joueurs envoyés au banc des pénalités.

Équipement protecteur porté par les joueurs : Aucun.

Samedi soir : Période de la semaine pour jouer les parties de hockey.

The Montreal Gazette : Journal qui a publié l'acte de donation de la coupe Stanley, le 2 février 1894.

Buckingham Palace et la Famille Royale : Adversaires réguliers de l'équipe de hockey de Lord Stanley, en revenant en Angleterre en 1895. L'intérêt des Britanniques pour le hockey est également venu de Lord Stanley. Plusieurs rois et reines, dont Edward VII (1904), King George VI (1914), et la reine Élizabeth (1951), ont annulé des événements et même amené d'autres invités royaux à des parties de hockey au Canada et en Angleterre.

Patiner à reculons : La technique fut révélée par F.W. Stanley (un de sept fils de Lord Stanley), en jouant contre Buckingham Palace en 1895. Tous en ont été stupéfiés.

Montreal AAA : Première équipe à inscrire son nom sur la coupe Stanley en 1893.

Dominion Challenge Cup, From Stanley of Preston : Inscription sur la Coupe originale.

Hey-Hey-Ho, Rah-Rah-Rah! : Cris des partisans, durant toutes les parties.

Rubans : Apportés par les spectatrices, une mode très appréciée par la foule pour sa « manifestation de couleurs ». Les deux couleurs représentaient les deux équipes concurrentes.

Quelques chiffres…

2 : Nombre d'administrateurs en charge de superviser toutes les compétitions, nommés par Lord Stanley, pour établir les règles. Si une équipe contestait le champion, les administrateurs avaient deux choix : donner la coupe quand même ou garder la coupe. Leur décision était irrévocable.

5 : Nombre d'équipes dans la Dominion League avant de devenir la National Hockey Association, soit Ottawa, Québec, et trois équipes de Montréal : le AAA (Amateur Athletes Association), les Crystals et les Victorias.

1969 : Année où la coupe Stanley originale, devenue trop fragile, prit le chemin du Temple de la renommée à Toronto pour être remplacée par une copie.

2 de 3 : Nombre de parties requises pour gagner la coupe Stanley.

30 minutes : Durée des deux périodes de chaque partie.

6 : Nombre de joueurs dans chaque équipe. : deux défenseurs, un ailier droit, un ailier gauche, un centre et un substitut (aussi appelé un maraudeur, qui remplaçait un joueur blessé).

1.8 mètre : Distance entre les deux poteaux du but.

Filet de but : N'existait pas à l'époque.

$0.25 (25 sous) : Prix d'un billet de dernière minute pour une partie de hockey en 1895.

$1.00 (1 dollar) : Prix d'un siège réservé à une partie de hockey en 1895.

0 : Nombre de championnats auxquels Lord Stanley a assisté. Bien qu'il ait amené la coupe au Canada, il a dû retourner en Angleterre en 1893 (sa famille est retournée en 1894), pour assister sa famille après la mort de son frère.

La référence ultime pour les amateurs de la coupe est sans contredit The Official National Hockey League Stanley Cup Centennial Book, de Dan Diamond, une chronique officielle de la LNH. Il s'agit d'une brique très intéressante sur ce qui touche notre sport national.

On y présente les plus grandes étoiles du hockey, mais aussi tout l'inconnu derrière la gloire du hockey si cher à nos yeux - car la gloire de ce sport représente ce que les partisans doivent savoir et se rappeler.