Tableau des transactions  Joueurs sur le  marché

Section Centrale

Le RDS.ca se penche aujourd’hui sur les huit formations de la division Pacifique afin d’évaluer les besoins à combler de chacune, et dans le cas échéant, les dossiers à prioriser en vue de la date limite des transactions. L’exercice se poursuivra mercredi avec la division Métropolitaine.

1. Flames de Calgary (Fiche de 34-15-7, 1er rang de la division)

Priorité : ajouter de la profondeur à la ligne bleue

The early bird gets the worm, soutient l’adage anglophone. Brad Treliving l’a appliqué à la perfection le mois dernier, lorsqu’il a profité de l’avantage qu’il possédait sur plusieurs de ses compétiteurs acheteurs, c’est-à-dire la marge de manoeuvre financière nécessaire pour greffer à son club un joueur d’impact, et ce plusieurs semaines avant la date butoir. 

Déjà, les résultats de l’apport de Tyler Toffoli sont palpables à Calgary, lui qui a marqué sept buts à ses dix premiers matchs avec sa nouvelle équipe. L’organisation albertaine le voyait en haute estime, et ça s’est vu rapidement après son acquisition puisqu’il lui on avait réservé une place au sein de la première unité d’avantage numérique, aux côtés des Gaudreau, Tkachuk et Lindholm.

L’équipe avait déjà le vent dans les voiles avant l’arrivée du no 73, et celui-ci n’a fait qu’amplifier la confiance d’un groupe de joueurs ayant amassé à un certain point 28 points au classement sur une possibilité de 32.

Bien entendu, l’ajout de Toffoli a eu pour effet que les Flames sont désormais plus coincés vis-à-vis le plafond salarial, avec un peu plus de 850 000 $ de disponible. De quoi ajouter un peu de profondeur supplémentaire à son groupe d’attaquants ou à sa brigade défensive? Pour une équipe en voie de remporter son titre de division, un vétéran de plus à la ligne bleue ne ferait pas de tort. Justin Braun (Phildelphie) et Robert Hagg (Buffalo) seraient-ils des cibles potentielles?

2. Ducks d’Anaheim (Fiche de 27-24-9, 6e rang de la division)  

Priorité : échanger quelques joueurs admissibles à l’autonomie complète 

Les Ducks en ont étonné plus d’un en début de calendrier, alignant les victoires à un rythme pour le moins inattendu. Le retour sur terre a été plutôt brutal par la suite, alors que la troupe de Dallas Eakins se rapproche un peu plus jour en jour de la barre des ,500. Le début de la glissade à Anaheim a coïncidé avec la démission du DG Bob Murray au mois de novembre.

Ayant choisi de prendre leur temps, les Ducks ont éventuellement procédé à la nomination de Pat Verbeek à titre de successeur à Murray. Dans le mois et demi qui s’est écoulé depuis sa nomination, Verbeek a dû étudier quelques dossiers d’une importance considérable; le genre de décisions qui pourraient changer de façon considérable la construction de son effectif en vue de 2022-2023. Bref, malgré son embauche très récente, le nouveau DG pourrait créer un effet domino quant à la façon dont se déroulera la journée du 21 mars.

Au moins, tandis que son club poursuit sa lente glissade, Verbeek a le « luxe » de pouvoir évaluer plusieurs jeunes joueurs de l’organisation, tandis que les vétérans Ryan Getzlaf et Jakob Silfverberg se retrouvent sur la liste des blessés.

Par ailleurs, pas moins de quatre joueurs s’étant retrouvés sur la liste de protection lors du repêchage d’expansion en juillet 2021 pourraient être admissibles à l’autonomie complète dans quelques mois, soit les attaquants Rickard Rakell et Nicolas Deslauriers, de même que les arrières Hampus Lindholm et Josh Manson.

Le ménage des Ducks a commencé avec le départ de Manson, fils de l'ancien du Canadien Dave Manson, qui a pris la direction du Colorado en début de soirée, lundi, pour un retour somme toute plutôt intéressant, compte tenu du fait que Manson n'était pas l'arrière le plus en vue de son club.

Défenseur complet pouvant aisément offrir 20 minutes et plus à ses instructeurs dans toutes les situations, Lindholm possède de loin la valeur la plus élevée parmi les groupes restants dans ce petit groupe. C’est encore plus vrai maintenant que les Flyers de Philadelphie ont décidé de consentir une nouvelle entente de cinq ans à Rasmus Ristolainen plutôt que de l’échanger, et que John Klingberg semble voué, par nécessité, à compléter l’année à Dallas.

En ce qui a trait au deuxième joueur le plus attrayant de cette liste, en l’occurrence Rakell, ce dernier a vu son nom être lié, entre autres, aux Rangers de New York  ces dernières semaines. L’ailier âgé de 28 ans, deux fois marqueur de 30 buts dans la LNH, est familier avec Mika Zibanejad pour avoir évolué à ses côtés avec la Suède, en contexte de Mondial junior.

3. Oilers d’Edmonton (Fiche de 31-23-4, 4e rang de la division)

Priorité : régler la situation chaotique devant le filet

Ken Holland ne s’est pas fait que des amis parmi le bassin de partisans des Oilers depuis son arrivée en poste il y a près de trois ans, en mai 2019. Sa gestion de la dernière entre-saison a contribué à ce sentiment, générant de nombreux questionnements, surtout lorsqu’il s’est obstiné à miser sur le trio formé de Mike Smith, Mikko Koskinen et Stuart Skinner devant le filet, et lorsqu’il a identité le vétéran Duncan Keith comme un élément susceptible de stabiliser l’unité défensive, quitte à lui verser l’entièreté de sa rémunération de 5,5 M$ pendant deux autres années.

Devant batailler pour leur place en éliminatoires plus qu’ils ne l’auraient cru possible après leur départ du tonnerre, les Albertains représentent un groupe hyper fragile à l’approche du dernier droit. Bien entendu, c’est un sport d’équipe et chacun a sa part de torts à assumer pour la tournure qu’a pris la saison, mais force est d’admettre que le rendement désastreux des gardiens est central aux déboires d’Edmonton.

De Marc-André Fleury en passant par Braden Holtby, Semyon Varlamov et même Carter Hart ou Ville Husso, Holland doit se creuser les méninges et trouver une option susceptible d’amener à cette équipe plus de constance entre les poteaux. Il en va de la capacité à chacun à croire aux chances de faire un bout de chemin ce printemps; cette percée éliminatoire qui manque cruellement aux Oilers depuis que Connor McDavid a fait ses débuts en 2016.

À l’attaque, on semble croire dans l’entourage de l’équipe qu’une fois Ryan Nugent-Hopkins et Jesse Puljujarvi revenus de la liste des blessés, les éléments seront en place, et qu’aucun recours à de l’aide supplémentaire ne sera requise, d’autant plus qu’Evander Kane a été mis sous contrat à la fin janvier.

C’est à la défense que l’autre besoin pressant se fait sentir. Le journaliste Daniel Nugent-Bowman, de The Athletic, proposait le 9 mars dernier Carson Soucy (Seattle), Jani Hakanpaa (Dallas), Justin Braun (Philadelphie) et P.K. Subban (New Jersey) comme des prises potentielles afin d’offrir des options additionnelles à l’entraîneur-chef recrue Jay Woodcroft.

4. Kings de Los Angeles (Fiche de 32-19-8, 2e rang de la division)

Priorité : ajouter des munitions à un effectif qui continue d'étonner

Les Kings avaient annoncé leurs ambitions de renouer avec les séries éliminatoires en 2021-2022. Le DG Rob Blake avait signifié qu’il voyait grand pour sa formation, notamment avec la signature à long terme de Phillip Danault afin de pivoter le deuxième trio, de même que l’acquisition de Viktor Arvidsson des Predators de Nashville.

Sans trompette ni tambour, les Kings ont répondu aux ambitions annoncées par l’état-major, et le rendement impeccable sur la route n’y est pas étranger. D’ailleurs, il s’agit là d’un trait que partageaient les éditions championnes de 2012 et 2014 sous les ordres de Darryl Sutter, avec Anze Kopitar, Drew Doughty et Dustin Brown à l’avant-plan.

À sa neuvième date limite dans ses fonctions, nul doute que cette fois, Blake est finalement prêt à se ranger dans le camp des acheteurs. À ce point-ci, oublions par exemple un échange envoyant Brown sous d’autres cieux, lui qui est joueur autonome sans compensation à la fin de la saison. Même son de cloche du côté d’Andreas Athanasiou et Olli Maatta, selon ce que mentionnait à Hockey 360 notre collaborateur Pierre LeBrun à la fin février.

Jusqu’à la semaine dernière, on aurait pu être tenté de croire que Blake serait sélectif dans son magasinage. Mais la donne vient peut-être de changer du côté de l’attaque, les Kings ayant appris qu’Arvidsson et Brendan Lemieux seront sur le carreau pour encore quelque temps. 

Adaptera-t-il sa stratégie dans le but de mettre le grappin sur l’un de Filip Forsberg (Nashville), Andrew Copp (Winnipeg), Travis Konecny (Philadelphie) ou Artturi Lehkonen (Montréal)? S’il y en a un qui connaît l’utilité de Lehkonen dans à peu près toutes les situations de jeu, c’est bien Marc Bergevin, le nouveau bras droit de Blake.

À la défense, Blake aimerait là aussi jouer dans la cour des grands. Toujours selon LeBrun, avant que Jakob Chychrun ne subisse une blessure au bas du corps, les Kings représentaient une des équipes ayant démontré le plus vif intérêt envers l’arrière au puissant lancer frappé.

5. Sharks de San Jose (fiche de 25-25-7, 7e rang de la division)

Priorité : un dénouement satisfaisant au dossier Hertl

En dépit de débuts somme toute prometteurs, c’est une autre saison médiocre qui est en voie de se terminer chez les Sharks, eux qui montrent un dossier cumulatif misérable de 59-73-16 depuis que Bob Boughner s’est amené derrière le banc à mi-chemin durant la campagne 2019-2020. À sa défense, Boughner n’a jamais pu bénéficier d’un effectif de qualité jusqu’à présent. 

Pendant un certain temps, il semblait y avoir une volonté commune entre l’état-major des Sharks et l’un de ses joueurs vedettes, Tomas Hertl, d’en venir à une nouvelle entente de plusieurs saisons, avant que celui-ci ne puisse se prévaloir de l’autonomie complète. 

« Il y a encore de l’espoir chez les Sharks d’en venir à une entente », confiait Pierre LeBrun lors d’un passage à Hockey 360, le 8 mars dernier.

Il existe encore un fossé entre la dernière offre déposée par le DG Doug Wilson et les demandes du Tchèque de 28 ans, mais celui-ci serait en train de se rétrécir. Une situation qui n’est pas sans rappeler ce à quoi est présentement confronté David Poile des Preds vis-à-vis Filip Forsberg.

À moins que Wilson ne cède à la panique et qu’il bonifie substantiellement son offre au dernier instant, il y a des raisons de croire qu’après plus de 500 rencontres disputées avec l’équipe qui l’a repêché, Hertl ira terminer l’année avec un club aspirant aux grands honneurs ce printemps… ou qui sait, peut-être une équipe exclue des séries, mais voyant bien Hertl cadrer dans sa vision à long terme? À noter que Hertl possède une clause de non-échange le prémunissant d’être envoyé à 28 des 31 autres formations à moins d’y consentir, ce qui pourrait gêner le travail de Wilson.

Possiblement un signe que cette situation hors-glace commence à être une distraction, Hertl n’a marqué dans un seul but de ses 13 derniers matchs (deux buts marqués dans la même rencontre), tandis que les Sharks s’enlisaient, subissant dix défaites.

Les autres patineurs de San Jose susceptibles de trouver preneur dans la prochaine semaine sont en principe l’attaquant Alexander Barabanov - ce dernier a bien fait durant une audition aux côtés de Logan Couture et Timo Meier cette année - et le défenseur Jacob Middleton. Normalement, les Sharks auraient également reçu des appels concernant le vétéran gardien James Reimer, mais celui-ci a récemment abouti sur la liste des blessés. 

6. Kraken de Seattle (Fiche de 17-37-6, 8e rang dans la division)

Priorité : tirer le maximum de la grande flexibilité financière

Qui au sein du Kraken est réellement à l’abri d’un changement d’adresse avant le 21 mars à 15 h? Là est peut-être la question la plus pertinente à se poser en ce qui a trait aux intentions du DG Ron Francis.

Il est presque garanti que cette première date limite des échanges dans l’histoire du club d’expansion sera ponctuée de plusieurs départs, à commencer par le capitaine Mark Giordano, qui sera en demande. Pierre LeBrun rapportait il y a quelques semaines qu’une discussion était survenue entre Francis et le vétéran de 15 saisons et de 1004 rencontres, et que le constat des deux hommes avait été qu’il valait le coup d’explorer le marché auprès des 31 autres DG.

Outre Giordano, le top-60 des joueurs et des choix disponibles un peu partout à travers la ligue comporte également les attaquants Calle Jarnkrok et Colin Blackwell. On peut aisément s’imaginer qu’une poignée d’équipes aient démontré de l’intérêt envers les défenseurs. Carson Soucy et Jamie Oleksiak, et envers les attaquants Marcus Johansson et Mason Appleton.

Au rayon des joueurs qu’on ne voit pas quitter la capitale du grunge de si tôt, il y a bien entendu Jared McCann, qui a tout récemment paraphé un nouveau contrat lui garantissant la somme totale de 25 M$. Francis avait également envoyé un message fort en sélectionnant Jordan Eberle malgré les trois années restant à son entente. L’ancien des Oilers et des Islanders de New York l’a remercié en offrant un rendement satisfaisant, lui qui est deuxième pointeur du Kraken derrière McCann.

Deux joueurs à l’attaque se sont établis comme le cœur et l’âme du Kraken par leur acharnement au travail, et il est question ici de Yanni Gourde et Brandon Tanev (tombé au combat en décembre après qu’il ait joué 30 matchs). Il va sans dire, dans le cas de Tanev, que Francis n’échangerait pas un joueur blessé. Mais le fait demeure que ces deux leaders ayant tout juste atteint la trentaine sont des pierres d’assise à Seattle.

Par ailleurs, il sera intéressant de surveiller si l’espace du Kraken vis-à-vis le plafond salarial lui permettra de mettre la main sur quelques choix ou des espoirs de qualité. En entrevue avec Pierre LeBrun le 1er mars, Francis reconnaissait que c’était l’une des cartes de son jeu, et qu’il avait informé ses homologues qu’il allait être disposé à s’en servir pour sortir une équipe acheteuse d’un pétrin financier, moyennant un retour qui en vaut la chandelle.

À cet égard, LeBrun citait l’exemple d’un échange envoyant Giroux à un prétendant au titre. Le Kraken accepterait-il d’être un facilitateur pour l’Avalanche ou les Bruins? Les Flyers prendraient sans problème les premiers 50 % des 8,275 M$ restants à l’entente de leur capitaine, mais quel est le prix à verser pour que Seattle prenne à sa charge la deuxième moitié? Francis doit tenir ce genre de conversation quotidiennement depuis le début du mois. 

7. Canucks de Vancouver (fiche de 29-23-7, 5e rang de la division)

Priorité : choisir entre un virage jeunesse ou un vote de confiance envers le noyau de vétérans

Tout comme ç’avait été le cas pour Kent Hughes avec le Canadien et Pat Verbeek avec les Ducks, Patrik Allvin a rapidement dû s’atteler à la tâche après avoir été nommé DG des Canucks le 26 janvier dernier.

Si Hughes avait pu bénéficier des judicieux conseils et des observations de Jeff Gorton afin de faciliter la transition, Allvin a vécu une entrée en poste semblable, étant donné l’embauche de Jim Rutherford à titre de président des opérations hockey un mois et demi plus tôt. Tout comme Hughes, Allvin devait cependant prendre le temps d’analyser son équipe de fond en comble et de mieux connaître chaque joueur avant de se forger une opinion.

Il a quand même dû préparer à vitesse grand V le plan de son équipe en vue de la date limite des échanges, sans avoir une idée définitive de la suite des choses, étant donné la position précaire de son club au classement de l’Ouest.

Sauf qu’Allvin l’admet sans ambages, sa première date butoir à titre de DG d’une formation de la LNH s’avère surprenamment silencieuse. « Le téléphone ne sonne pas beaucoup, à mon grand étonnement. Il est difficile d’échanger des joueurs avec les contraintes du plafond salarial (...) Mais ce n’est pas trop grave, car nous n’avons pas l’intention de forcer les choses non plus », a-t-il confié à Pierre LeBrun dans un entretien le 10 mars.

Que peut-on déduire de cette affirmation? Qu’en ce qui a trait au statut de J.T. Miller, Allvin se sent parfaitement à l’aise de conserver le jeune vétéran, meilleur pointeur des Canucks cette saison par une marge de près de 20 points? Possible, car une participation aux séries « par la porte arrière » est encore imaginable, et ce n’est pas comme si Miller devenait joueur autonome à l’été 2022. L’intérêt des autres DG envers l’Américain demeurera bien réel durant l’entre-saison et à la date limite des échanges dans un an. 

« Il a été notre meilleur joueur depuis que je suis arrivé ici. J’ai beaucoup de respect envers lui et la façon dont il joue », a-t-il raconté à NHL.com cette semaine, avant d’ajouter qu’il aimerait le voir demeurer un Canuck au-delà de 2022-2023, mais qu’aucune ébauche de négociation n’a été faite auprès de son agent. 

8. Golden Knights de Vegas (Fiche de 32-24-4, 4e rang de la division)

Priorité : porter un regard réaliste sur les chances de conquête

Les Knights sont certainement parmi les clubs acheteurs, et il est difficile de les imaginer changer complètement leur mentalité, et ce malgré la soudaine précarité de leur place en séries d’après-saison, résultat d’une fiche sous la barre des ,500 depuis le 1er janvier. 

Après une récente séquence de trois défaites en temps réglementaire, la troupe de Peter DeBoer se trouve désormais plus près des équipes qui la pourchasse que de celles qu’elle tente de rejoindre au sommet de la Pacifique.

Bref, leur stratégie à la date limite doit-elle être aussi agressive qu’elle ne l’avait été durant l’entre-saison et en novembre, lorsqu’ils se sont payés une petite excentricité en obtenant le centre étoile Jack Eichel? Probablement pas.

L’été dernier, l’état-major de Vegas a évalué que l’époque du tandem Robin Lehner/Marc-André Fleury devant la cage était révolue. Financièrement, le DG Kelly McCrimmon a gagné en latitude, mais on ne peut pas dire que ç’a été un succès sur toute la ligne. Lehner a été affecté par une blessure à une épaule pendant une portion considérable du calendrier, et lorsqu’il a gardé les buts, ce n’était guère convaincant (pourcentage d’arrêts de 90,7 % et moyenne de buts alloués de 2,86). Laurent Brossoit a quant à lui offert un rendement inégal durant ses 23 départs.

McCrimmon aurait sûrement préféré utiliser l’argent disponible (une somme tournant autour de 5,1 M$ le 21 mars, selon The Athletic) pour renforcer son groupe d’attaquants ou sa brigade défensive, mais en même temps, il ne peut espérer que les choses se régleront d’elles-mêmes entre les poteaux, surtout lors d’une date butoir où le marché regorge de gardiens d’expérience.

L’une des clés de cette date butoir pour Vegas est de porter un regard réaliste sur ses chances de triompher. Depuis quatre saisons, l’équipe a liquidé un total de huit choix à l’intérieur des trois premières rondes afin d’acquérir Tomas Tatar, Alec Martinez, Mark Stone, Lehner, Nick Cousins et Mattias Janmark. Et c’est sans compter le prix consenti pour obtenir Eichel à l’automne. Compte tenu de la nouvelle fragilité de ce groupe de joueurs, la logique indique qu’il vaudrait mieux jouer de prudence cette fois.