Ayant disputé 990 rencontres dans l’uniforme du Canadien de Montréal, Andrei Markov souhaiterait terminer sa carrière avec l’équipe de son cœur : le Canadien.

Stu Cowan de la Montreal Gazette rapporte que l’arrière cherche toujours à conclure un pacte d’une saison afin d’atteindre le plateau des 1000 parties jouées dans la LNH. Bien que le Canadien soit en tête de liste, Markov pourrait vraisemblablement devoir regarder ailleurs.

« C’est mon rêve, mais je ne contrôle pas cette situation. On verra ce qui arrivera. Je continue de m’entraîner et de maintenir une excellente forme physique. J’essaie d’être préparé à l’éventualité où je ne recevrai pas de coup de fil du Canadien. Ce sera fort probablement ma dernière saison. Je veux conclure une entente d’une année, apprécier chaque instant et tout donner sur la glace », a commenté le vétéran de 40 ans.

Markov a d’ailleurs ajouté qu’il n’avait jamais eu l’intention de quitter Montréal. Il y a deux ans, le Russe n’avait pas été en mesure de s’entendre avec Marc Bergevin sur les termes d’un nouveau contrat le liant au Tricolore. Il avait alors accepté un pacte de deux saisons dans la KHL avec l’Ak-Bars de Kazan.

Lors d’un récent entretien avec le défenseur – qui est en vacances à Montréal en compagnie de sa femme et de trois de ses enfants –, Cowan a noté que Markov n’est aucunement amer envers l’organisation montréalaise.

«Ce qui est arrivé à ce moment est arrivé. Ils avaient leur façon de voir les choses et la mienne était différente. Marc doit bâtir une équipe gagnante. C’est son travail. En prenant cette décision, il la prenait pour le bien de l’équipe. Je n'ai rien contre lui. J’aime Montréal, j’aime le Canadien et je l’aimerai toujours», a-t-il expliqué.

De nouveau  joueur autonome, l’arrière demeure patient alors qu’il aimerait réaliser son rêve de terminer sa carrière dans l’uniforme bleu-blanc-rouge. Au terme de ses 16 années de service avec le Canadien, le principal concerné a marqué 119 buts et obtenu 572 points en 990 matchs.  Il est également d’avis qu’il pourrait relancer l’avantage numérique du Tricolore qui a conclu la dernière campagne au 30e rang du circuit Bettman.

Afin d’aider l’équipe à demeurer compétitive, il avait maintenu un salaire moyen de 5,75 millions $ à chaque nouvelle entente pendant 10 années.