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Jacques Martin amorce son mandat avec confiance

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Une nouvelle ère commence ce soir chez les Sénateurs d'Ottawa sous les ordres de l'entraîneur par intérim Jacques Martin, qui reprend les rênes de l'équipe à la suite du congédiement de D.J. Smith lundi.

 

Martin et ses hommes croiseront le fer avec les Coyotes avec un arrêt en Arizona. 

 

Derniers dans l'Associaton de l'Est, les Sénateurs ont perdu leurs quatre derniers matchs et sont à 12 points de l'équipe qui détient la dernière place donnant accès aux séries éliminatoires. Le travail s'annonce colossal pour le vétéran entraîneur. « Je veux m'assurer que les joueurs jouent avec la même énergie. Nous devons avoir une meilleure gestion de notre match, c'est l'un des aspects que nous devons améliorer. Il y a des hauts et des bas dans les parties et nous devons nous adapter quand il y a une baisse de régime.  Nous devons aussi améliorer les unités spéciales et porter attention aux détails. »

 

Martin n'a pas caché que son retour derrière le banc est un moment spécial pour lui après avoir été loin de cette position pendant un certain temps. Il assure qu'il est toujours animé par la passion. Il s'est dit néanmoins déçu de voir Smith perdre son poste. « Ç'a été une journée difficile, a avoué l'entraîneur par intérim. Ce n'est jamais plaisant quand une personne perd son poste. Une bonne personne en plus, mais c'est la business du sport. Maintenant il faut aller de l'avant. Je suis emballé par notre équipe de hockey. »

 

Le pilote des Sénateurs n'a pas encore eu le temps de laisser sa marque sur l'équipe, ayant été nommé il y a un peu plus de 24  heures seulement. Le joueur vedette Brady Tkachuk estime que c'est maintenant aux joueurs de s'adapter  « Nous n'avons pas encore eu beaucoup d'entraînement. Il y aura de petits ajustements, mais pour nous, c'est d'ajuster notre état d'esprit. »

 

Martin sait que les Coyotes forment une équipe transformée et que le défi s'annonce immense pour ses hommes « C'est une équipe très améliorée, il suffit de regarder le classement, avec l'apport de jeunes joueurs qui ont été développés et d'un excellent personnel d'entraîneurs. Vous pouvez constater les résultats. Ils jouent beaucoup mieux sans la rondelle. Ça va être un bon défi. »

 

Jacques Martin croit que la présence de Daniel Alfredsson comme adjoint l'aidera à aborder le nouveau virage qui attend son club. « Il amène avec lui un gros élément avec une aura d'un membre du Temple de la renommée et il a été proche des joueurs cette année. Il est respecté et il amène aussi ses vastes connaissances. » 

 

Quant à Alfredsson, il a pu profiter d'une mince expérience derrière le banc lors du passage des Sénateurs en Suède récemment. Une expérience assez longue pour lui permettre de constater qu'il faut être très alerte lorsque l'on est entraîneur.  « Vous êtes directement dans l'action et vous constatez à quelle vitesse il faut prendre des décisions. C'est différent que lorsque vous êtes assis en haut et que vous regardez la partie. »

 

Alfredsson, ancien choix de sixième ronde en 1994, estime que son rôle est d'encadrer les joueurs. « Ce sont les joueurs qui font le travail sur la glace, mais je pense que nous pouvons les aider. Je suis là pour les supporter. »

 

Alfie connait bien son patron, ayant joué sous ses ordres. Il a d'ailleurs retenu les leçons de Martin quand il était joueur. « Notre objectif est de devenir une équipe plus stable qui joue 60 minutes et qui évite d'avoir des hauts et des bas. »