La plongeuse Jennifer Abel est fière de sa médaille d’argent remportée au tremplin de trois mètres avec sa partenaire Mélissa Citrini-Beaulieu aux Jeux olympiques de Tokyo, mais croit qu’elle aurait pu mettre la main sur une première médaille olympique individuelle sans une erreur coûteuse lors de son troisième plongeon de la finale.

« Je suis vraiment contente de ma médaille d’argent avec Mélissa au trois mètres synchronisé, a d’abord mentionné la Québécoise de 29 ans en entrevue à Sports 30. Pour ma performance en individuel, je suis un peu insatisfaite. J’ai performé super bien en préliminaires et en demi-finale et malheureusement j’ai raté un plongeon qui m’a enlevé mes chances de médailles. Mais je suis revenu avec deux autres [bons] plongeons et je me suis battue jusqu’à la fin. »

Abel a indiqué avant les Jeux de Tokyo qu’ils seraient probablement ses derniers. Fraîchement revenue de Tokyo à trois ans des Jeux de Paris, Abel se laisse toutefois un temps de réflexion concernant la suite de sa brillante carrière.

« Il y a encore plein d’émotions, mais je me sens tellement zen. Je performe depuis tant d’années. Ce n’est pas donné à tout le monde et c’est une chance que j’ai eue. Je suis vraiment fière de moi, j’ai vraiment tout vu dans ma carrière.

« Je me donne un temps de réflexion parce que je pense que c’est important de me reposer physiquement et mentalement et non de prendre des décisions impulsives. En ce moment, je prends le temps d’y réfléchir. »

Le meilleur des accueils à Montréal

Le conjoint d’Abel, le boxeur David Lemieux, n’a pas pu accompagner sa douce à Tokyo en raison des règles strictes à Tokyo en ces temps de pandémie. Lemieux réservait toutefois une grande surprise à Abel à son retour au pays : une demande en mariage.

« Je ne pouvais pas demander un plus beau retour, a résumé Abel. Je ne m’attendais pas à ça. Ça me fait vraiment plaisir et c’est un nouveau chapitre qui s’ouvre pour nous. »

Même avec son conjoint et ses partisans loin de Tokyo, Abel a ressenti beaucoup de soutien lors de cette olympiade.

« J’ai senti un beau support de tout le Québec. David était là, réveillé aux petites heures du matin. Je pense que présentement on est sur le décalage ensemble puisqu’il a toujours été présent pour moi. »