Aperçu de la division Est de l'AFC
NFL lundi, 27 août 2018. 08:00 vendredi, 26 avr. 2024. 00:49
D'ici au botté inaugural de la saison 2018 de la NFL, le RDS.ca vous propose un survol de chacune des huit divisions du circuit Goodell. Aujourd'hui, un aperçu de la division Est de l'AFC.
Patriots de la Nouvelle-Angleterre
Fiche en 2017 : 13 victoires et 3 défaites (1er rang de la division)
Ajouts notables : Jeremy Hill (demi offensif), Adrian Clayborn (ailier défensif), Trent Brown (bloqueur), Matt Tobin (bloqueur), Danny Shelton (plaqueur défensif), Jason McCourty (demi de coin), Cordarrelle Patterson (receveur éloigné), Isaiah Wynn (joueur de ligne/blessé), Sony Michel (demi offensif),
Départs notables : Malcolm Butler (demi de coin), Dion Lewis (demi offensif), Nate Solder (plaqueur à gauche), Brandin Cooks (receveur), Danny Amendola (receveur), Cameron Fleming (bloqueur), Ricky Jean-François (ailier défensif), Malcolm Mitchell (receveur)
Les Patriots ont connu une entre-saison particulièrement difficile avec la perte de joueurs vedettes comme Malcolm Butler, Brandin Cooks, Danny Amendola, Dion Lewis et Nate Solder. Toutes des pièces importantes de l’équipe. Par contre, tant que Tom Brady et Bill Belichick seront aux commandes, l’hégémonie de la Nouvelle-Angleterre dans la division Est de l'AFC ne devrait pas être remise en cause... surtout avec le piètre calibre de la compétition.
La recette des Pats est bien connue, faire passer l’équipe avant l’individu. Les départs de tous ces joueurs représentent bien cette avenue. Plusieurs allaient renégocier des contrats à la hausse, soit en tant que joueur autonome ou en évoluant sous une dernière année de contrat en 2018.
Ils ont tout de même comblé une majorité de ces positions avec des joueurs d’expérience à coût moins élevé comme Jason McCourty qui vient rejoindre son frère jumeau Devin dans la tertiaire des Pats. Ils ont bien tenté le même coup avec le vétéran Eric Decker, mais les vieilles jambes du receveur semblent définitivement l’avoir rattrapé et il a décidé d’opter pour la retraite. Un élément à ne pas ignorer sera le retour en santé du receveur Julian Edelman qui devra cependant purger une suspension de quatre matchs pour entamer l’année. Le retour du toujours fiable ailier inséré sera sans doute un élément clé aux succès de Tom Brady.
Au repêchage, les Pats ont surpris nombre d’observateurs en sélectionnant au 31e rang le demi offensif Sony Michel, de l’Université Georgia. Michel devrait partager le travail dans un comité avec Rex Burkhead, James White, Mike Gillislee et le nouveau venu des Bengals de Cincinnati, Jeremy Hill. Sur les unités spéciales, l’arrivée de Cordarrelle Patterson a de quoi réjouir les amateurs, lui qui est l'un des retourneurs de botté les plus explosifs de la NFL.
Il n’y a pas de doute que l’édition 2018 des Patriots est moins talentueuse que celle de 2017, mais comme le passé nous l’a prouvé, le talent n’achète pas tout. Une équipe que certains voyaient parfaite l’an dernier a terminé la saison 13-3 et s’est inclinée au Super Bowl face aux Eagles de Philadelphie. Quoi qu’il en soit, avec Belichick à la barre et Brady aux commandes de l’attaque, les Pats peuvent rêver au Super Bowl encore cette saison. Surtout dans une division qui a vu ses rivaux régresser au cours de la saison morte.
Élément d'intrigue pour la saison 2018 : Brady va-t-il sentir les syndromes du temps un jour? Le quart-arrière légendaire a connu une grande saison l’an dernier en route vers un titre de joueur par excellence. Rien ne semble indiquer qu’il a l’intention de ralentir, mais il ne faudrait pas être trop bon en saison régulière puisqu’il n’a jamais soulevé le trophée Lombardi lorsqu’il a été élu joueur par excellence.
Prédiction du RDS.ca : 13 victoires et 3 défaites (1er rang de la division)
Fiche en 2017 : 9 victoires et 7 défaites (2e rang de la division)
Ajouts notables : A.J. McCarron (quart-arrière), Star Lotulelei (plaqueur défensif), Trent Murphy (ailier défensif), Chris Ivory (demi offensif), Marshall Newhouse (bloqueur), Vontae Davis (demi de coin), Phillip Gaines (demi de coin), Russell Bodine (centre), Rafael Bush (maraudeur), Josh Allen (quart-arrière), Tremaine Edmunds (secondeur), Harrison Phillips (plaqueur défensif), Corey Coleman (receveur)
Départs notables : Tyrod Taylor (quart-arrière), Cordy Glenn (plaqueur), Jordan Matthews (receveur éloigné), Deonte Thompson (receveur éloigné), Richie Incognitio (garde), Eric Wood (centre), Preston Brown (secondeur), E.J. Gaines (demi de coin)
Les Bills ont réussi l’impossible l’an dernier. Ils ont participé aux éliminatoires pour la première fois depuis 1999 grâce à un scénario hollywoodien. Ils ont toutefois tourné la page sur l’expérience Tyrod Taylor en l’échangeant aux Browns de Cleveland et en repêchant le jeune quart-arrière au bras canon, Josh Allen, avec le 7e choix du repêchage. Buffalo a également mis sous contrat le quart A.J. McCarron qui évoluait comme réserviste à Andy Dalton à Cincinnati. En principe, McCarron devait mener l’attaque des Bills, mais une fracture à la clavicule a remis sa présence pour la première semaine en cause. Josh Allen a été très bon durant le camp et avec les prestations désolantes de Nathan Peterman l'an dernier comme partant, il faut s'attendre à voir le fermier du Wyoming amorcer sa carrière dès la première semaine.
L’attaque des Bills reposera encore grandement sur les épaules de leur demi offensif vedette, LeSean McCoy... s’il n’est pas suspendu. McCoy est impliqué dans une histoire de violence domestique et la NFL n’a plus l’habitude de pardonner ce genre de comportement depuis quelques saisons. Sa perte pour une période prolongée serait une terrible nouvelle pour la troupe de Sean McDermott qui compte déjà sur peu d’armes offensives. Chris Ivory serait le porteur de ballon appelé à le remplacer. Ivory a connu de bons moments avec les Jets de New York entre 2013 et 2015, mais revient de deux saisons difficiles avec les Jaguars de Jacksonville où il n’a pu atteindre la moyenne de quatre verges par course.
Si l’attaque des Bills ne paraît pas avoir progressé, en défense l’équipe a pris les moyens pour corriger les lacunes qui les ont menés au 26e rang de la NFL pour le nombre de verges accordées. Les choix au repêchage Tremaine Edmunds et Harrison Phillips devraient avoir un impact immédiat au sein de l’unité partante. Buffalo a également profité du marché des joueurs autonomes pour ajouter les noms de Star Lotulelei, Trent Murphy, Vontae Davis et Phillip Gaines à l’équation.
Visiblement, les Bills ont amorcé une période de transition avec les sélections d’Allen et Edmunds. Si ces deux jeunes répondent aux attentes et deviennent des joueurs de concession, les Bills pourraient connaître du succès au tournant de la dynastie Brady-Belichick, mais en 2018, le temps pourrait être long à Buffalo. D'ici là, il reste probablement quelques tables à briser durant les avant-matchs.
Élément d'intrigue pour la saison 2018 : Josh Allen obtiendra-t-il le poste de partant dès le début de la saison? Les Bills ne voudront probablement pas faire graduer leur jeune quart trop rapidement, mais avec Nathan Peterman et A.J. McCarron, blessé, devant lui, la tentation sera grande de donner de l’expérience rapidement à celui qui pourrait enfin offrir une réponse au poste de quart des Bills. En espérant faire oublier J.P. Losman et E.J. Manuel, les deux derniers quarts choisis par les Bills en première ronde.
Prédiction du RDS.ca : 3 victoires et 13 défaites (4e rang de la division)
Fiche en 2017 : 6 victoires et 10 défaites (3e rang de la division)
Ajouts notables : Robert Quinn (ailier défensif), Josh Sitton (garde), Danny Amendola (receveur éloigné), Albert Wilson (receveur éloigné), Frank Gore (demi offensif), Daniel Kilgore (centre), Brock Osweiler (quart-arrière), Minkah Fitzpatrick (maraudeur), Mike Gesicki (ailier rapproché)
Départs notables : Jarvis Landry (receveur éloigné), Ndamukong Suh (plaqueur défensif), Mike Pouncey (centre), Jay Cutler (quart-arrière), Matt Moore (quart-arrière), Lawrence Timmons (secondeur), Julius Thomas (ailier rapproché)
Le ciel est tombé sur la tête des Dolphins l’an dernier quand Ryan Tannehill s’est blessé à l’entraînement en préparation pour la saison 2017. Après une campagne 2016 positive avec une fiche de 10-6, l’équipe désormais menée par Jay Cutler, arrivé en catastrophe pour remplacer Tannehill, n’a pu faire mieux qu’une fiche de 6-10. Avec leur pilote habituel de retour en santé, les choses devraient se replacer, non? Pas vraiment.
Si les Dolphins peuvent compter sur le retour du général, disons que le reste de l’escadron a subi des pertes importantes. Jarvis Landry, qui dominait la colonne de passes captées année après année, évolue désormais à Cleveland. Le centre toujours efficace Mike Pouncey est parti du côté de la Californie où il s’alignera pour les Chargers. Ajoutez à cela l’échange de Jay Ajayi la saison dernière et vous avez de quoi offrir toute une surprise à Ryan Tannehill. Bien sûr, Danny Amendola, Frank Gore et Daniel Kilgore ont rejoint l’effectif, mais avouons-le, on ne parle pas de la même qualité de talent.
Miami alignait déjà une des défenses les plus poreuses de la NFL l’an dernier et voilà que l’équipe devra apprendre à se passer de Ndamukong Suh, qui était une présence imposante sur la ligne défensive. Heureusement, les Dolphins ont compensé sa perte par l’ajout de l’ailier défensif Robert Quinn, des Rams de Los Angeles, qui devrait très bien complémenter Cameron Wake à droite, mais le trou au centre devrait se faire largement sentir.
Les Dolphins n’ont pas connu le repêchage le plus éclatant de la NFL non plus. À l’exception du demi défensif Minkah Fitzpatrick et de l’ailier rapproché Mike Gesicki, les partisans des Dolphins n’ont pas eu grand-chose à se mettre sous la dent dans cette cuvée. Rien qui ne devrait répondre à un besoin immédiat à tout le moins.
Élément d'intrigue pour la saison 2018 : Ryan Tannehill revient d’une sérieuse blessure à un genou. Avant de se blesser pour la première fois, Tannehill avait été un homme de fer en Floride complétant les 16 départs de l’équipe au cours de ses quatre premières saisons. Sa progression avait été constante dans la NFL, surpassant même les 4 000 verges par la passe au cours des deux dernières saisons où il a été en santé. Pourra-t-il retrouver sa forme malgré la perte de son receveur favori, Jarvis Landry?
Prédiction du RDS.ca : 5 victoires et 11 défaites (3e rang de la division)
Fiche en 2017 : 5 victoires et 11 défaites (4e rang de la division)
Ajouts notables : Teddy Bridgewater (quart-arrière), Terrell Pryor (receveur), Avery Williamson (secondeur), Trumaine Johnson (demi de coin), Isaiah Crowell (demi offensif), Andre Roberts (receveur éloigné), Spencer Long (centre), Sam Darnold (quart-arrière)
Départs notables : Muhammad Wilkerson (ailier défensif), Matt Forte (demi offensif), Austin Seferian-Jenkins (ailier rapproché), Kony Ealy (ailier défensif), Demario Davis (secondeur), Chandler Catanzaro (botteur de précision), Christian Hackenberg (quart-arrière)
Les Jets ont un quart-arrière de concession. Dites-le avec nous : « Les Jets ont un quart-arrière de concession »! C’est du moins ce qu’espère la troupe new-yorkaise après avoir payé le prix pour obtenir les services de Sam Darnold de l’Université USC.
Si Darnold remporte la bataille au poste de partant, ce qu'il en voit de faire, il devrait avoir l’occasion de lancer souvent dès sa première saison. La défense de l’équipe n’a rien pour vraiment freiner les attaques adverses et il faudra s’attendre à beaucoup de football de rattrapage. Pas de panique toutefois, une fois la pièce maîtresse en place, le reste des morceaux devrait logiquement s'emboîter via le marché des joueurs autonomes ou au repêchage. Les Jets pourront avoir du succès... simplement, pas cette saison.
Ils ont surpris presque tout le monde l’an dernier. Ça en dit long lorsqu’une saison de 5-11 est considérée comme un succès. Ce n’est pas compliqué, l’édition 2017 des Jets manquait de tout. Ils ne formeront évidemment pas une puissance de la NFL en 2018, mais l’équipe devrait s’approcher progressivement d’un seuil de respectabilité. Le receveur Terrelle Pryor et le demi offensif Isaiah Crowell devraient donner un coup de main au quart partant des Jets, que ce soit le sympathique rouquin californien, Josh McCown ou Teddy Bridgewater. D’autre part, le retour en santé du receveur Quincy Enunwa devrait également aider l’attaque.
En reconstruction claire et assumée depuis l’an dernier, la formation de la Grosse Pomme ne deviendra pas une équipe à succès dès cette saison, mais elle a clairement pris comme objectif de suivre le modèle des Eagles de Philadelphie en obtenant un jeune quart-arrière d’avenir afin d’y installer les pièces manquantes autour. Si Darnold est le quart partant en 2018, il pourrait connaître une première saison difficile, mais les Jets ont tout leur temps avec lui.
Élément d'intrigue pour la saison 2018 : La même question se pose chez les Jets que chez les Bills. Sam Darnold sera-t-il baptisé par le feu? Avec un McCown plus que vieillissant et un Bridgewater sur des genoux incertains, le choix logique serait d’envoyer Darnold dans l’action dès la première semaine. Il ne faut pas non plus perdre de vue que l’ancien de USC est considéré comme étant bien plus prêt à accéder à la NFL que son collègue des Bills. Les deux amis pourraient toutefois se retrouver dans l’action plus tôt que tard.
Prédiction du RDS.ca : 6 victoires et 10 défaites (2e rang de la division)
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