Jacques Chapdelaine aura un peu plus de temps pour instaurer sa philosophie, alors que les Alouettes de Montréal bénéficient d'une semaine de congé.

Il entrera en fonction dans un contexte difficile puisque Montréal a perdu ses quatre derniers matchs et a une fiche de trois gains et neuf revers. Ce dossier fait en sorte que l’organisation occupe le dernier rang de l’Association de l’Est.

« Ce serait irréaliste de s'attendre à ce que soudainement on marque 40 points par match et qu'on gagne les six matchs sur six pour finir la saison laisse entendre le président et chef de la direction Mark Weightman. On l'a nommé entraîneur-chef parce qu'on est très confiants que c'est l'homme de la situation, que c'est le meilleur candidat pour nous en ce moment, et possiblement à long terme aussi. »

« Le changement d'entraîneur, oui, ça change quelque chose, mais en même temps le noyau d'entraîneurs reste le même. Jacques est un gars avec une grande compétence et il est très intelligent », soutient le garde Kristian Matte.

En cumulant les deux fonctions, Jim Popp en avait plein les bras. Maintenant qu'il est de retour dans la chaise de directeur général à temps plein, son travail sera scruté à la loupe, surtout que les coups d'éclat qu'il a tentés dans les dernières années se sont souvent révélés être des échecs. »

« Des fois il faut prendre des chances avec des gens pour voir s’ils peuvent être la prochaine étoile de l'équipe. Des fois ça fonctionne, des fois ça ne fonctionne pas. Si ça fonctionnait toujours, ce ne serait pas un risque, ce serait facile et tout le monde le ferait », défend Wightman.

Jacques Chapdelaine aura très peu de temps, seulement six matchs, pour démontrer à la direction qu'il n'est pas seulement une solution à court terme aux ennuis de l'équipe. Son premier défi aura lieu le 2 octobre, face aux Argonauts de Toronto.