Le match préparatoire de jeudi entre Montréal et Ottawa (19 h 30, RDS) permettra aux partisans des Alouettes de revoir un visage familier au sein de la défense du Rouge et Noir.

Le vétéran secondeur Kyries Hebert en est à son premier camp d'entraînement avec le Rouge et Noir après six saisons passées à Montréal. S'il a l'intention de « redonner » à ses anciens partisans, il ne mettra pas la pédale douce contre l'équipe qui l'a libéré en février dernier.

« Je ne sais pas dans quelle mesure je vais jouer. J'ai beaucoup à redonner à cette ville qui m'a tant offert. Je vais leur redonner en leur bottant les fesses! Bottages de fesses gratuits pour tout le monde à Montréal! », a-t-il lancé avec le sourire.

Le joueur de 37 ans savait qu'il se plairait avec le Rouge et Noir, une organisation qui a bonne réputation partout dans la LCF.

« Je savais que ce serait bien. L'organisation est bien vue à travers la ligue, que ce soit par rapport aux installations, au personnel d'entraîneur ou au personnel médical, a-t-il indiqué. Mais je ne pouvais m'imaginer que ce serait aussi bien. C'est au-delà de mes attentes. Les joueurs aussi sont incroyables.

« Le camp se déroule bien. Autant pour l'attaque, la défense et les unités spéciales, je crois que nous nous adaptons bien à jouer ensemble. J'ai l'impression que nous avons une chance de connaître beaucoup de succès. »

Retrouvailles avec Noel Thorpe

Si tout se passe aussi bien depuis son arrivée à Ottawa, c'est en grande partie parce qu'il est dirigé par un coordonnateur défensif qu'il connaît bien : Noel Thorpe, qui a été son patron lors des cinq dernières saisons avec les Alouettes.

Les deux hommes se retrouvent dans un contexte différent, mais ils se connaissent bien et se comprennent facilement. Hebert n'hésite pas à vanter le travail que Thorpe a déjà accompli pour préparer ses troupes pour la prochaine saison.

« Il a déjà apporté plusieurs améliorations. Il a aussi su se réinventer, comme il doit le faire chaque année : chaque saison sa défense est une nouvelle défense. Mais je peux dire que je reconnais son langage. Ça m'aide puisque je sais toujours ce que ça signifie lorsqu'il lance certains regards, a expliqué Hebert à titre d'exemple. C'est une bénédiction d'être dirigé par quelqu'un qui te connait et tu connais toi aussi.

« Au fil des ans, j'ai été un joueur étoile à différentes positions et avec différents coordonnateurs, mais j'ai connu le plus de succès lorsque j'étais dirigé par lui. Je suis content de le retrouver. »