Chaque semaine, le RDS.ca vous présente l’État des forces dans la NFL. Ce classement est basé sur les performances des équipes au cours des dernières semaines d’activités et sur les mouvements de personnel.

 

Semaines précédentes : 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9

 

FAITES VOTRE PROPRE ÉTAT DES FORCES DE LA NFL

 

Classement à l’issue de la 10e semaine d'activités dans la NFL

 

1) Packers de Green Bay : Fiche de 8-2. (Classement la semaine dernière : 3es)

D’accord, on ne s’attendait pas nécessairement à ce qu’Aaron Rodgers et Russell Wilson reviennent au jeu et qu’ils fassent flèche de tout beau dans un thriller offensif sans relâche dans le froid du mois de novembre au Lambeau Field. Mais ce que nous ont présenté les Packers et les Seahawks était ni plus ni moins que l’un des pires spectacles de 3 heures dans la NFL cette saison! On peut s’attarder sur ce qui n’a pas fonctionné offensivement pour que l’attaque des Packers inscrive son 1er touché seulement au 4e quart... Mais de l’autre côté, on peut vanter les mérites de l’unité défensive, qui a souhaité la bienvenue à Wilson en lui infligeant le tout 1er jeu blanc de son illustre carrière, soit en 166 départs. Depuis que Green Bay a alloué 38 points aux Saints en lever de rideau, elle a fait de superbes ajustements pour se retrouver au 3e rang de la ligue, avec une moyenne de 18 points concédés par rencontre.

 

2) Cardinals de l'Arizona : Fiche de 8-2. (Classement la semaine dernière : 1ers)

L’état de santé de Kyler Murray a progressé, mais pas suffisamment pour prendre le risque de l’envoyer dans la mêlée face aux Panthers. On peut décortiquer autant que l’on veut ce qui n’a pas fonctionné chez les Cards pour qu’ils se fassent assommer de la sorte dans leur stade, mais il n’en demeure pas moins que toute analyse reste superflue tant que les meneurs de la NFC Ouest sont contraints de s’en remettre à Colt McCoy au poste de quart. L’entraîneur-chef Kliff Kingsbury s’est dit confiant de ravoir son candidat au titre de « MVP » derrière le centre la semaine prochaine face aux Seahawks après deux matchs d’absence. L’occasion serait belle de porter le coup fatal à un rival de division qui bat de l’aile. 

 

3) Titans du Tennessee : Fiche de 8-2. (Classement la semaine dernière : 5es)

Et de six pour les Titans, qui continuent de monter en flèche dans notre classement pour se hisser dans le trio de tête une 1re fois en 2021. C’est quand même remarquable, la façon dont ce club a fait taire ses détracteurs, en route vers une avance d’un match et demi au sommet de l’association Américaine après dix semaines d’activités, le tout sans pouvoir miser sur deux gros morceaux offensifs en Derrick Henry et Julio Jones. Ce qui est le plus fascinant est que la troupe de Mike Vrabel gagne ses matchs contre des équipes plus que potables. Elle affiche désormais un bilan de 7-0 face à des rivaux ayant participé aux éliminatoires la saison dernière. L’efficacité du front défensif y est pour beaucoup; après un début de calendrier très tranquille, il se situe désormais au 4e rang de la NFL pour les sacs du quart, porté notamment par le brio de Harold Landry (10 sacs à lui seul) et de Jeffery Simmons (7,5).

 

4) Bills de Buffalo : Fiche de 6-3. (Classement la semaine dernière : 6es) 

Difficile de calmer toutes les inquiétudes à leur sujet en malmenant les Jets, mais les partisans des Bills ont néanmoins poussé un soupir de soulagement en voyant Josh Allen et son attaque se remettre sur les rails après la désastreuse prestation de la semaine no 9 contre les Jags et la précédente qui avait été à peine plus inspirante face aux Dolphins. Très tranquille dans la 1re moitié du calendrier, le receveur no 1 Stefon Diggs a donné signe de vie en signant sa meilleure performance de 2021, un après-midi de huit attrapés pour 162 verges et un touché. On a d’ailleurs pu constater que la machine était repartie lorsque l’attaque a inscrit quatre touchés en l’espace de 9:52 en 2e demie. Pendant ce temps, la défense des Bills était fidèle à son habitude en suffoquant ses adversaires. Elle a totalisé quatre interceptions aux dépens du quart Mike White. 

 

5) Cowboys de Dallas : Fiche de 7-2. (Classement la semaine dernière : 7es)

On passe d’une équipe qui avait besoin de se faire rassurante à une autre, alors que les Cowboys se sont fait pardonner la catastrophe survenue contre les Broncos avec une bonne vieille dégelée de 43-3 infligée aux Falcons - et ç’aurait bien pu être une production offensive de 60 à 70 points pour Dallas si Dak Prescott n’avait pas reçu la consigne de ralentir la cadence en 2e demie. En 1re demie seulement, l’attaque a inscrit quatre touchés sur des séquences bien ficelées, et la défense en a ajouté un 5e à la suite d’un botté bloqué profondément dans la zone d’Atlanta. Et pendant ce temps, les Falcons étaient complètement embouteillés, alors que quatre de leurs possessions offensives ont totalisé une récolte nette de -17 verges. C’était un message sans équivoque de la part des Cowboys, qui semblent tenir à ce qu’on n’omette pas leur nom de la liste des prétendants sérieux au trophée Vince-Lombardi.

 

6) Rams de Los Angeles : Fiche de 7-3. (Classement la semaine dernière : 4es)

Est-ce que c’est ça qu’on appelle « une mauvaise dans le système »? Visiblement, plusieurs joueurs des Rams avaient déjà la tête en vacances lundi soir au Levi’s Stadium. Ça s’est vu dans toutes les phases du jeu, mais particulièrement à l’attaque. Matthew Stafford a été lamentable, et ses receveurs n’ont été guère mieux, totalisant cinq ballons échappés, le plus haut total de l’équipe dans un match depuis 2013. Bref, un manque de cohésion comme on a rarement vu pour une attaque dirigée par Sean McVay. Plusieurs avaient hâte d’assister aux débuts d’Odell Beckham fils avec sa nouvelle équipe. OBJ a capté deux ballons pour 18 verges, et n’a pas été visé une seule fois dans les trois derniers quarts. On y va graduellement avec le nouveau venu, mais il n’aura pas le choix d’être intégré au plan de match, à défaut de quoi les défenses adverses auront le loisir de déployer une double couverture sur Cooper Kupp presque 100 % du temps.

 

7) Buccaneers de Tampa Bay : Fiche de 6-3. (Classement la semaine dernière : 2es)

Il semble que c’est en train de devenir une habitude : chaque semaine, une ou deux équipes de notre top-5 prennent une bonne « débarque » au classement après une déconfiture. Dans les  faits, c’était toute une contre-performance que celle des Bucs à Washington, au-delà de l’écart de dix points. Tom Brady et sa bande n’étaient pas là du tout, et ce du 1er au dernier coup de sifflet. Leurs rivaux se sont même permis à leurs dépens une séquence de 19 jeux et plus de dix minutes menant à un touché au 4e quart. Comment le no 12 se sentait-il lors de sa conférence d’après-match? « J’aime gagner », a-t-il répondu sèchement à une question sur ses impressions du match. Sa disponibilité média n’aura duré qu’une minute et 43 secondes. Il y a fort à parier après ces deux défaites de suite que l’on verra « Angry Tom » à l’oeuvre contre les Giants dans le match du lundi soir.

 

8) Patriots de la Nouvelle-Angleterre : Fiche de 6-4. (Classement la semaine dernière : 10es)

Chaque semaine qui passe nous en dévoile un peu plus sur le potentiel immédiat d’une équipe qu’on croyait bâtie pour prendre son temps avant de redevenir une puissance du circuit Goodell. Erreur! Les Bills ne sont officiellement plus seuls sur leur île dans l’AFC Est. Josh McDaniels a élaboré un plan de match pour lequel les Browns n’avaient pas les réponses, et Mac Jones l’a exécuté avec l’assurance peu commune qui le caractérise pour un quart recrue. Le résultat : des touchés méthodiques sur des distances de 83, 99, 92 et 95 verges. C’était la 1re fois que les Pats inscrivaient trois majeurs de plus de 90 verges dans un match sous Bill Belichick, qui a pourtant dirigé le plus grand quart de l’histoire pendant  deux décennies. Impressionnant! Maintenant qu’ils se sont sortis du fossé dans lequel ils se trouvaient à 2-4, les Pats doivent désormais se méfier d’une surabondance de confiance. Cet aspect sera mis à l’épreuve dans  un peu plus de 48 heures, alors qu’ils feront le voyage vers Atlanta, qui voudra faire amende honorable après la raclée subie à Dallas.

 

9) Chiefs de Kansas City : Fiche de 6-4. (Classement la semaine dernière : 13es)

I got my swagger back!’ Était-ce l’affaire d’une semaine ou venons-nous de retrouver pour de bon la version de Patrick Mahomes à laquelle nous étions habitués de voir de 2018 à 2020? Bien malin est celui qui peut le prédire, sauf que cette prestation du quart des Chiefs était de la haute voltige, et digne de ses plus beaux chefs-d'œuvre. Pour la 3e fois depuis son arrivée dans la NFL, il a décoché cinq passes de touché dans un match tout en amassant plus de 400 verges par la voie des airs. Depuis qu’il s’est amené à K.C. en 2017, seuls quatre autres quarts ont présenté de telles statistiques dans une rencontre : Aaron Rodgers, Jared Goff, Tom Brady et Deshaun Watson, et tous l’ont fait une seule fois. Bref un énorme changement que cette victoire de 41-14 par rapport aux 17,4 points obtenus en moyenne dans les cinq parties précédentes. C’est encore la congestion au classement de l’AFC Ouest, mais les Chiefs ont néanmoins eu le bonheur lundi matin de sortir du lit en sachant qu’ils avaient repris, pour l’heure, le 1er rang qui leur a si souvent appartenu durant l’ère Andy Reid. 

 

10) Ravens de Baltimore : Fiche de 6-3. (Classement la semaine dernière : 8es)

Malgré une fiche satisfaisante et le 1er rang de l’AFC Nord, les sorties des Ravens ont été très inégales après neuf matchs. Heureusement pour les hommes de John Harbaugh, il est plus facile de passer l’éponge sur une performance aussi mauvaise que celle de jeudi dernier contre Miami lorsqu’on voit deux de ses rivaux de division : a) perdre de façon tout aussi humiliante qu’eux à Foxborough, et b) faire match nul à domicile contre la pire équipe de la NFL. Il reste que l’avance d’un demi-match sur Pittsburgh au sommet du classement est tout ce qu’il y a de plus inconfortable. La défense habituellement si opportuniste des Ravens doit faire beaucoup mieux dans les huit derniers matchs du calendrier. Après tout, elle n’a commis que sept maigres revirements jusqu’à présent. Seuls les Jaguars et les 49ers font pire qu’eux à ce chapitre.

 

11) Saints de La Nouvelle-Orléans : Fiche de 5-4. (Classement la semaine dernière : 9es)

Pour une 2e semaine de suite depuis que Trevor Siemian est venu en relève à Jameis Winston, les Saints s’inclinent, laissant filer une nouvelle opportunité de gagner du terrain par rapport aux Buccaneers. Vrai que la commande était particulièrement lourde, au domicile de l’équipe la plus hot de la NFL et sans le demi offensif étoile Alvin Kamara. Cela n’a pas empêché Sean Payton d’être en furie de la défaite de son club. Il n’avait pas envie non plus de passer sous silence l’appel très discutable de rudesse envers le quart-arrière sur une passe de Ryan Tannehill interceptée dans la zone des buts. Dans un match ultimement décidé par une marge de deux points, cette 2e chance généreusement offerte par l’officiel aux Titans - et convertie en une récolte de sept points quelques instants plus tard - change toute la dynamique. Au rayon des bonnes nouvelles malgré la défaite, il faut mentionner que Siemian n’a pas mal paru : il a amassé 298 verges aériennes, la grande majorité au 4e quart, et réussi deux passes de touché, tout en ne commettant pas de virement. 

 

12) Steelers de Pittsburgh : Fiche de 4-3. (Classement la semaine dernière : 11es)

Dans la catégorie « comédie d’erreurs », l’attaque des Steelers n’a pas donné sa place dimanche lors d’un verdict nul peu glorieux livré aux misérables Lions, au Heinz Field. Les dix minutes qu’ont duré la prolongation (ou était-ce dix heures?) ont notamment été le théâtre de deux échappés perdus par les Steelers. Les choses n’avaient pas mal commencé pour Mason Rudolph en remplacement de Big Roethlisberger, puisqu’il a repéré James Washington pour un touché tôt dans le duel, le tout après avoir appris samedi soir seulement qu’il allait être le quart partant. Mais au fur et à mesure que la rencontre avançait, il n’a pas été en mesure de faire avancer le ballon par une journée froide et pluvieuse. La défense, elle, n’a pas rempli sa part du mandat contre la course, allouant 229 verges au sol aux visiteurs. Ils ont toutefois été sauvés par l’incompétence de Jared Goff dans le jeu aérien. Cinq des sept derniers matchs des Steelers seront joués sur la route, à commencer par une visite au SoFi Stadium face aux Chargers ce dimanche.

 

13) Bengals de Cincinnati : Fiche de 5-3. (Classement la semaine dernière : 15es)

La semaine de congé des Bengals a pris une tournure qu’ils accueilleront avec joie, étant donné les défaites des Ravens et des Browns et l’incapacité des Steelers de mettre en banque une victoire face aux Lions. Cincy reprendra l’action dans quelques jours à Las Vegas avec l’intention de faire oublier la pâle performance offerte à sa dernière sortie, un revers de 41-16 contre Cleveland.

 

14) Colts d'Indianapolis : Fiche de 5-5. (Classement la semaine dernière : 17es)

Les Colts renouent avec la barre des ,500 après une victoire logique aux dépens des Jags. C’est d’ailleurs le thème de leur saison jusqu’à présent : leurs cinq victoires sont survenues face à des équipes montrant un bilan cumulatif de 11-34, tandis qu’ils ont perdu cinq matchs contre des formations ayant pris part au calendrier d’après-saison l’an dernier. Donnons toutefois à César ce qui lui revient. Depuis leur départ catastrophique de 0-3, les hommes de Frank Reich se sont replacés au plus fort de la course pour une place en éliminatoires dans l’Américaine. Ils auront fort à faire pour y accéder puisque c’est la congestion présentement (huit équipes affichent un dossier de 6-4 ou de 5-5 dans leur association).

 

15) Chargers de Los Angeles : Fiche de 5-4. (Classement la semaine dernière : 12es)

Les choses continuent de se corser pour les Chargers. Depuis leur excellent départ les ayant conduits à une fiche de 4-1, ils viennent de perdre un 3e match à leurs quatre dernières sorties. Cette même attaque qui pourtant était tout feu tout flamme après sa production de 47 points face aux Browns lors de la 5e semaine s’est depuis installée bien fermement dans la médiocrité. Peu importe la raison de Brandon Staley, on arrive mal à s’expliquer qu’on soit encore aussi prudent dans la sélection de jeux avec le joyau qu’est Justin Herbert, un fabricant de jeux du même acabit que Josh Allen ou Patrick Mahomes. À ce stade-ci de la saison, la longueur moyenne des passes tentées par le général de 2e année est la 4e plus basse de la NFL (179 passes ayant voyagé moins de cinq verges dans les airs).

 

16) Raiders de Las Vegas : Fiche de 5-4. (Classement la semaine dernière : 16es)

Les Raiders ont affiché un niveau de jeu somme toute étonnant à leurs deux premiers matchs suivant le départ précipité de Jon Gruden. Le match de dimanche soir contre les Chiefs était cependant un autre important pas en arrière suivant un revers face aux Giants la semaine précédente, et il sera intéressant de voir à quel point cela ébranlera leur confiance. Tout n’est pas perdu, mais une AFC Ouest encore à leur portée, mais force est d’admettre que c’est cette même tangente qu’avaient pris leurs saisons 2019 et 2020. Avec des fiches de 6-4 et 6-3 à un certain point lors des deux dernières campagnes, les Raiders avaient terminé en queue de poisson les deux fois. La défense a flanché devant Patrick Mahomes dimanche, mais c’est le fait que l’attaque a inscrit 16 points lors de quatre de ses six derniers matchs qui est la principale source d’inquiétude.

 

17) Browns de Cleveland : Fiche de 5-5. (Classement la semaine dernière : 14es)

Nous ne sommes plus à un rebondissement près dans cette saison 2021 des Browns. La COVID-19 a de nouveau frappé l’équipe de Kevin Stefanski, et cette fois, c’est le demi offensif Nick Chubb qui manquait à l’appel pour un duel crucial dans le portrait éliminatoire de l’Américaine. Qu’à cela ne tienne, même avec une contribution exceptionnelle de Chubb, Cleveland n’aurait pu éviter de se faire corriger sévèrement au Gillette Stadium par des Patriots qui étaient simplement deux ou trois coches devant dans toutes les phases de jeu. Les Browns n’ont toujours pas savouré la victoire en Nouvelle-Angleterre depuis 1992, à l’époque où un certain Bill Belichick était leur entraîneur-chef.

 

18) 49ers de San Francisco : Fiche de 4-5. (Classement la semaine dernière : 20es)

Quelle réponse retentissante de la part de la défense des 49ers après qu’elle ait livré l’une des pires performances de l’ère Kyle Shanahan la semaine précédente face aux Cardinals. Ce n’est pas une mince tâche de limiter la puissante attaque des Rams à dix petits points (dont trois sur un botté de placement tardif qui ne changeait rien au résultat). San Francisco a totalisé pas moins de 41 courses dans ce match; généralement, ce genre de statistique est un bon gage de succès, et ce fut le cas lundi. Cette victoire - la 1re de l’équipe à domicile en 393 jours - était un « must » pour les Niners, qui abordent maintenant une section de leur calendrier qu’ils peuvent attaquer avec confiance, puisqu’elle comprend des affrontements face aux Jaguars, aux Vikings, aux Falcons et aux Texans, notamment.

 

19) Vikings du Minnesota : Fiche de 4-5. (Classement la semaine dernière : 22es)

Les imprévisibles Vikings ont trouvé le moyen dimanche de garder la tête hors de l’eau avec un gain à Los Angeles qui leur permet de revenir à un match de la barre des ,500. Étonnamment, c’est dans les stades adverses que Kirk Cousins semble jouer son football le plus solide; il n’a toujours pas été victime de la moindre interception sur les terrains ennemis après cinq départs, en plus de décocher 12 passes de touché. Ce n’est pas de la physique nucléaire, mais le Minnesota avait oublié de s’en remettre à Justin Jefferson, son principal joueur d’impact du côté offensif. Mike Zimmer a remédié à la situation dans cette victoire, puisque le jeune receveur a attrapé neuf des 11 ballons dirigés vers lui pour une récolte de 143 verges, en plus d’obtenir un long gain sur une pénalité à son endroit près de la zone des buts. 

 

20) Panthers de la Caroline : Fiche de 5-5. (Classement la semaine dernière : 21es)

Tenez-vous bien, car Superman est de retour en Caroline! Quel plaisir de revoir Cam Newton dans l’uniforme des Panthers, et le no 1 peut sourire à pleines dents car son retour s’est passé de la meilleure des manières; il a contribué offensivement dès le début de cette nouvelle aventure, et son club a vogué vers une victoire sans équivoque, le tout dans le stade où il avait disputé son tout 1er match, quelques mois après sa sélection au 1er rang par les Panthers en 2011. Newton a raconté après la victoire que le dimanche précédent, il était installé dans le salon avec ses enfants, à manger des céréales devant les matchs. Comme les choses peuvent changer vite! Dans quelques jours, devant un stade qui sera impatient de scander à nouveau son nom, Newton aura selon toute vraisemblance la chance de débuter le match derrière le centre, et l’ironie du sort veut qu’il le fera contre nul autre que son ancien coach, « Riverboat » Ron Rivera, qui s’amène au Bank of America Stadium avec l’équipe de Washington. 

 

21) Eagles de Philadelphie : Fiche de 4-6. (Classement la semaine dernière : 26es)

Voilà une  victoire qui fera du bien au moral des Eagles, ces « guerriers de la route » qui ont remporté quatre de leurs six parties disputées dans les stades adverses cette saison. En jouant de l’excellent football dans les trois phases du jeu, la troupe de Nick Sirianni a découragé les Broncos au point où le match était déjà dans la poche au moment d’entamer le 4e quart au Mile High Stadium. Comme c’est souvent le cas pour Philly, tout a commencé par une attaque au sol dangereuse qui a cumulé 214 verges, gracieuseté de Jordan Howard, Boston Scott et Jalen Hurts, qui nous a servi l’une de ses performances les plus achevées de la campagne. Pendant ce temps, l’unité défensive a limité Denver à 309 verges, et surtout, elle n’a concédé qu’un seul touché en cinq présences de leurs rivaux dans la zone payante.

 

22) Broncos de Denver : Fiche de 5-5. Classement la semaine dernière : 18es)

L’opportunité était trop belle pour les Broncos : en gagnant contre les Eagles, ils seraient partis le cœur léger vers leur semaine de congé, forts d’une séquence de trois victoires, deux matchs au-dessus de la barre des ,500 et possiblement à égalité en tête de leur division. Lundi matin, ils se retrouvaient plutôt seuls au dernier rang. Ouch! On croyait cette équipe revigorée après une vilaine série de quatre revers plus tôt cette année. C’est du moins ce que nous avait laissé entrevoir le gain convaincant face à la référence de la NFC Est, les Cowboys, lors de la 9e semaine. Ils ont plutôt enchaîné avec l’une de pires prestations de l’année. Le point positif sur lequel Vic Fangio et sa bande doivent miser est le fait qu’au retour de la pause, il restera cinq matchs intra-division dont les résultats peuvent venir chambouler tout le portrait de l’AFC Ouest.

 

23) Seahawks de Seattle : Fiche de 3-6. (Classement la semaine dernière : 19es)

Difficile de s’imaginer un scénario plus cauchemardesque pour le retour au jeu de Russell Wilson, qui était censé relancer immédiatement la saison des Seahawks après une absence de cinq semaines. Mais voilà que « DangerRuss » n’avait rien de bien menaçant au Lambeau Field, alors qu’il a été victime d’un 1er jeu blanc dans la NFL, à son 166e départ (en incluant les matchs d’après-saison). À trois matchs sous la barre des ,500, il n’y a pas lieu de se bercer d’illusions : la pente sera très abrupte pour Seattle dans sa quête de se faufiler en éliminatoires. Mais à voir la défense jouer du bien meilleur football qu’en début d’année, considérant également que sept formations se qualifient cette saison et qu’il reste encore huit matchs dans ce nouveau calendrier de 17 rencontres, il ne faut pas compter cette équipe pour battue. Il y a trop de talent au sein de cette équipe pour jeter l’éponge si rapidement. 

 

24) Équipe de Football de Washington : Fiche de 3-6. (Classement la semaine dernière : 27es)

Un résultat doux-amer pour Washington, dont la victoire aussi convaincante que surprenante face aux Bucs s’est accompagnée d’une déchirure ligamentaire à un genou pour son pilier défensif Chase Young, qu’on ne reverra qu’en 2022. Il n’y a pas à dire, l’attaque de « WFT » menée par Taylor Heinicke s’est présentée face aux champions en titre du Super Bowl. En fait, pour la 1re fois en quatre ans, elle a inscrit des points sur chacune de ses quatre premières possessions offensives. On peut aussi la féliciter d’avoir trouvé le moyen le plus efficace pour empêcher Tom Brady de renverser la vapeur en exécutant une superbe dernière séquence s’étirant sur plus de dix minutes, le tout conclu par le 2e touché du match d’Antonio Gibson.

 

25) Bears de Chicago : Fiche de 3-6. (Classement la semaine dernière : 24es)

Les Bears glissent d’un rang dans notre classement malgré leur inactivité, en raison des performances inspirées offertes par Philadelphie et Washington durant la 10e semaine. Défaits à leurs quatre dernières sorties avant la pause, ils reprendront le collier en accueillant les Ravens.

 

26) Dolphins de Miami : Fiche de 3-7. (Classement la semaine dernière : 30es)

Nombreux doivent être les partisans des Dolphins qui sont tiraillés en ce moment entre le sentiment que les Dolphins sont en train de laisser filer un choix dans le top-3 du prochain repêchage et celui que quelque chose de pas banal est en voie de se produire avec la formation de Brian Flores. L’unité défensive qui avait perdu tout son éclat durant les sept premiers matchs a retrouvé un niveau de jeu similaire à celui de 2020 depuis trois rencontres, et ce qui est le plus encourageant pour la suite. Ça s’est vu contre Baltimore jeudi dernier, alors que Lamar Jackson n’avait nulle part où aller, et ce jeu après jeu. Aucune équipe dans l’histoire de la NFL n’a réussi à se qualifier pour les éliminatoires après avoir entamé la saison avec un gain pour sept défaites. Mais c’est aussi la 1re fois de l’histoire que le calendrier s’étend sur 17 matchs au lieu de 16, alors sait-on jamais! (Pour les friands de statistiques, sachez que l’édition 2004 des Panthers était passée bien près en terminant avec un dossier de 8-8, le tout en s’inclinant à son dernier match). 

 

27) Giants de New York : Fiche de 2-6. (Classement la semaine dernière : 25es)

La semaine de congé des Giants aura-t-elle donné le temps nécessaire à Saquon Barkley pour retrouver la santé et reprendre sa place dans le champ-arrière? Essentiellement, le porteur de ballon vedette a raté les cinq derniers matchs de son club depuis qu’il s’est blessé sur le 6e jeu offensif face aux Cowboys, le 10 octobre dernier. Victorieux face aux Raiders avant de bénéficier d’une pause, on reverra les G-Men en action face à des Bucs restant sur une série de deux défaites, lundi soir prochain, en Floride. 

 

28) Falcons d’Atlanta : Fiche de 4-5. (Classement la semaine dernière : 23es)

Les joueurs des Falcons auraient probablement accepté votre proposition si vous leur aviez offert de reprendre l’avion en direction d’Atlanta à la mi-temps de leur match face aux Cowboys. Démantibulés par leurs rivaux, les hommes de Arthur Smith sont rentrés au vestiaire en retard de 33 points, le 2e plus important déficit de l’histoire de la concession après une demi-heure de jeu. Tout juste honoré avec le titre de joueur offensif de la semaine dans la Nationale pour son impressionnante performance face aux Saints, Matt Ryan a été ramené sur terre lors d’un après-midi horrible (9 en 21, 117 verges, deux interceptions et un coefficient de 21,4). Le moment serait toutefois mal choisi pour les Falcons de s’apitoyer sur leur sort, puisqu’ils doivent se préparer à recevoir dans deux jours l’une des nouvelles puissances de la ligue, les Patriots. Eh oui, ce sera le moment de ressortir les références au fameux 28-3 du Super Bowl de 2017!

 

29) Jaguars de Jacksonville : Fiche de 2-7. (Classement la semaine dernière : 28es)

Les Jaguars ne s’en allaient nulle part pendant près de trois quarts à Indianapolis, mais avouons qu’ils ont fait preuve de résilience pour se donner une chance invraisemblable de l’emporter à la toute fin. Trevor Lawrence avait d’ailleurs de la difficulté à accepter le fait qu’il a bousillé la dernière occasion de compléter la remontée lorsqu’il a été victime d’un échappé à la mi-terrain.

 

30) Jets de New York : Fiche de 2-7. (Classement la semaine dernière: 29es)

La bulle de Mike White a éclaté dimanche dans un cuisant envers encaissé aux mains des Bills. Une grande partie du blâme revient toutefois à la défense, qui s’est fait éventrer, concédant plus de 450 verges pour la 4e fois à ses cinq derniers matchs (489 cette fois, pour être précis). Pour en revenir à White, celui qui était devenu la coqueluche des partisans depuis qu’il s’est amené en relève à la recrue Zach Wilson a été victime de quatre interceptions et s’est fait frapper à sept reprises dans son propre stade. Ce genre de contre-performance sera-t-il suffisant pour que Wilson obtienne sur-le-champ une nouvelle chance de se faire valoir? Robert Saleh a  refusé en début de semaine de confirmer dans ses fonctions l’un ou l’autre de ses quarts, laissant par le fait même planer le doute sur les progrès effectués par le 2e choix au total dans sa remise en forme, lui qui soigne une blessure au genou droit. 

 

31) Texans de Houston : Fiche de 1-8. (Classement la semaine dernière : 31es)

Vaincus à leurs huit derniers matchs depuis qu’ils ont eu le dessus sur les Jags lors de la semaine no 1, les Texans espèrent que le 2e départ de Tyrod Taylor depuis son retour de la liste des blessés sera plus convaincant que le 1er. Avant la semaine de congé, Taylor avait été victime de trois interceptions dans un revers de 17-9 contre Miami. Malheureusement pour l’entraîneur-chef David Culley, les perspectives de victoire sont très minces contre les Titans. On aura ensuite droit à une confrontation importante dans la bataille pour le 1er choix au total puisque Houston affrontera les Jets de New York lors de la 12e semaine.

 

32) Lions de Detroit : Fiche de 0-8-1. (Classement la semaine dernière : 32es)

Jared Goff n’a probablement pas besoin qu’on s’acharne davantage sur son cas, mais il n’est pas banal de constater qu’il affiche un bilan de 0-15-1 dans ses 16 matchs durant lesquels Sean McVay n’était pas son entraîneur-chef dans la NFL (0-7 pour commencer l’année en 2016 sous Jeff Fisher lorsqu’il était recrue à St. Louis, et 0-8-1 cette saison). Tandis que le jeu au sol au tirait son épingle du jeu à Pittsburgh, Goff n’a pas été le moindrement capable de faire avancer le ballon, comme en témoignent ses 11 verges par la passe à la mi-temps, et ses 54 (vous avez bien lu!) à la conclusion du temps réglementaire. Au total, ce sont six possessions offensives qu’ont eu les Lions une fois que les Steelers ont créé l’égalité 16-16, et pas une seule fois, l’ancien 1er choix au total a réussi à placer son attaque en position intéressante pour repasser devant au score. Au moins, à Detroit, on peut s'enlever l'idée d'un potentiel « 0-17 » de l'esprit une fois pour toutes!