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RÉSULTATS

Juraj Slafkovsky laisse miroiter qu'il préfèrerait le CH au Mondial junior

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BROSSARD – Juraj Slafkovsky était encore de fort bonne humeur, vendredi, après l'entraînement du Canadien.

 

À travers plusieurs touches d'humour, il a donné l'impression de préférer rester dans l'entourage du Tricolore plutôt que de retourner au Championnat mondial de hockey junior.

 

Tandis que ses grands amis Filip Mesar et Simon Nemec (des Devils) ont été prêtés à la Slovaquie, Slafkovsky semble en voie de rester avec la formation montréalaise.

 

« Personne ne m'a parlé du tournoi. Je présume qu'on m'aurait dit quelque chose si je devais y aller. J'ai lu quelque part que les dirigeants n'auraient pas encore pris leur décision finale », a-t-il confié.

 

« Demandez-leur et je pourrai le lire ensuite sur Twitter », a rigolé le grand ailier.

 

Serait-il content de continuer son adaptation à la LNH pendant la période des Fêtes?

 

« Je veux m'ajuster aussitôt que possible au jeu de la LNH et devenir meilleur, compter plus de buts et faire de bons jeux. Je pense que tu peux seulement apprendre ça dans la LNH », a indiqué le gaucher.

 

Slafkovsky en serait à sa troisième participation au CMJ.

« Ce serait plus une façon d'ajouter de la confiance, mais je trouve que je deviens plus confiant graduellement. C'est peut-être encore mieux de gagner ma confiance dans la LNH que d'aller là-bas et revenir ici ensuite », a-t-il réfléchi à haute voix.

 

L'état-major du CH ne l'a pas confirmé de manière directe, mais tout indique qu'il participera plutôt aux nombreuses parties du Canadien sur des patinoires adverses d'ici à ce que la médaille d'or soit attribuée à la nation gagnante.

 

« On peut débattre des deux bords, mais nous, avec ce qu'on voit de Slaf, on désire avoir de la continuité avec lui », a commenté l'entraîneur-chef Martin St-Louis.

 

Au cours des derniers matchs, le Slovaque de 18 ans a pu jouer plus souvent en raison des blessures à Mike Hoffman et Jonathan Drouin qui se rapprochent d'un retour au jeu. Depuis cinq matchs, son plus bas total a été 11:42 d'utilisation et son sommet a atteint 14 :36. À travers cette période, il a amassé un but et deux aides. 

 

« Il touche plus à la rondelle. Quand ça arrive, c'est un signe que tu penses à où tu es sur la glace, à ne pas dédoubler le travail. Tu couvres une autre portion de la glace qu'un coéquipier. C'est un signe de progression sans la rondelle », a jugé St-Louis.

 

Mieux se protéger sur la patinoire 

 

Toutefois, Slafkovsky doit se méfier des coups encaissés à la tête. Son inexpérience l'a exposé plus d'une fois à de tels contacts cette saison. Ce n'est pas étonnant qu'Adam Nicholas, le directeur du développement hockey, ait passé plusieurs minutes avec lui pour pratiquer quelques éléments dont sa prise d'informations avant d'effectuer une action.

 

Jake Evans a eu à s'adapter à ce risque au fil de ses premières années dans la LNH. Slafkovsky savait exactement le sujet qui serait abordé quand le nom d'Evans a été évoqué.

 

« Je dois garder la tête haute ! Ce n'est pas bon de se faire frapper à la tête aux deux semaines et devoir passer le protocole des commotions cérébrales de nouveau. Ce n'est pas amusant, je peux vous le dire », a répondu Slafkovsky.

 

« Mais j'ai la tête d'une personne de l'Europe de l'Est, je suis correct après ces coups », a-t-il ajouté un peu à la blague.


« C'est difficile à comprendre pour vous puisque vous ne venez pas de là-bas. Nos têtes sont plus dures, on peut encaisser plus de coups, mais pas en autant que ça m'arrive présentement », a ajouté le sympathique athlète.

 

On le répète, Slafkovsky a lancé plusieurs remarques à la blague. Il sait très bien que les commotions cérébrales représentent un danger pour les athlètes.

 

Il nous a également fait rire en nous donnant son avis sur Nicholas qui déborde d'énergie.

 

« Il boit un litre de café par matin. Tu peux comprendre pourquoi il est si enflammé. C'est drôle, il procure une énergie différente car on est parfois fatigués quand on arrive le matin. Il nous réveille avec sa façon unique de crier. Il est un peu fou », a-t-il lancé.

 

« Ce qu'on travaille m'aide beaucoup puisque je dois encore travailler sur mon jeu, c'est bien d'avoir un peu de temps avant les entraînements pour pratiquer des choses », a aussi noté Slafkovsky plus sérieusement.

 

Le profil de Nicholas a aussi été abordé avec Kirby Dach qui, nul doute, est plus timide.

 

« Big Cat procure beaucoup d'énergie le matin! Les gars en sont encore à leur premier café et il saute déjà dans les murs. Il aide beaucoup les jeunes et même les vétérans qui aiment le sonder », a précisé Dach.

 

Slafkovsky a également été divertissant à propos du match disputé, mardi soir, contre Shane Wright et le Kraken de Seattle.

 

« Pour lui, ce n'était pas peut-être pas un match comme les autres, mais je voulais gagner comme n'importe quel match. Je ne me concentre pas sur un adversaire », a d'abord noté le numéro 20 qui n'est pas un ennemi de Wright.

 

« C'est bien qu'il ait marqué son premier but et c'est un peu amusant que ce soit arrivé contre nous. Je devais récolter des points après son but sinon j'aurais été le plus gros bust », a conclu Slafkovsky, en riant, prouvant qu'il ne pourra jamais prétendre ne pas lire ce qui s'écrit sur les réseaux sociaux