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RÉSULTATS

Mitch Marner veut se reprendre contre Matthews et Nylander

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MONTRÉAL – On rappelait à Mitch Marner qu'il a perdu ses dernières confrontations internationales contre Auston Matthews et William Nylander. Avec humour, il n'a pas pu s'empêcher de lancer « merci les gars, c'est vraiment plaisant comme entrevue! »
 
Donc oui, Marner était ironique en le disant, mais ça ne change pas qu'il est impatient de changer la trame narrative face à ses coéquipiers de longue date avec les Maple Leafs de Toronto.
 
Dans le cas de Matthews, Marner l'a affronté deux fois sur la scène internationale lors du tournoi U17 et du Championnat mondial junior. 
 
« On sait que les Américains misent souvent sur de bonnes équipes et ce sera encore le cas dans ce tournoi. L'intensité sera élevée », a répondu Marner qui rêverait de pouvoir agacer Matthews en remportant la Confrontation des 4 nations qui s'entamera mercredi.
 
Matthews a été bon joueur dans sa réponse alors qu'il aurait pu tirer la pipe à son copain.
 
« Ça fait plusieurs années déjà. C'est vrai que ce sera un peu étrange d'affronter des coéquipiers qui sont de si bons amis. Ça fait neuf ans que Mitch est mon coéquipier et la nature compétitive de chacun ressortira », a réagi Matthews qui n'hésitera pas à bousculer le numéro 16.  

« On réalise tous qu'on devient des adversaires pour ce tournoi », a convenu Matthews après l'entraînement de la troupe américaine.
 
En ce qui concerne Nylander, la dernière défaite de Marner à ses dépens est survenue aux Championnats du monde en 2017.
 
« Ce sera génial de l'affronter de nouveau, c'est déjà arrivé et c'est toujours plaisant. Ça vient aussi avec des taquineries », a indiqué Marner qui ne voulait pas dévoiler ses meilleures répliques.
 
Pour les intéressés, Marner avait un conseil à formuler pour ses coéquipiers qui tenteront de contrer Nylander.
 
« Il ne faut pas trop regarder la rondelle avec lui, il aime faire mal paraître les autres », a rappelé Marner alors que les images de ses feintes pourraient faire le tour de la planète.
 
Dans une formule succincte comme ce tournoi, Marner, Matthews et Nylander ont opté pour rompre les communications.   
 
« C'est plutôt silence radio, j'essaie davantage de connaître mes coéquipiers. On s'est dit qu'on se parlera après », a confirmé Marner. 
 
« On pourra redevenir des amis après le tournoi », a résumé Matthews.
 
Cette transition de coéquipiers à adversaires pendant quelques jours aurait pu se décanter avec plusieurs exemples à travers les quatre formations. On se permet un petit ajout sur Cale Makar et Devon Toews, qui sont jumelés en défense pour le Canada, car ils appréhendent quelque peu la confrontation contre la Finlande.
 
« C'est vrai, on en a parlé quelques fois, on n'a pas hâte d'être confrontés à l'échec-avant de (Artturi) Lehkonen et (Mikko) Rantanen. Ce ne sera rien de plaisant, ils sont dominants à ce chapitre », a évoqué Toews en parlant de son coéquipier et son ancien coéquipier.
 
De l'autre côté de la médaille, plusieurs joueurs sont enfin soulagés de ne pas se frotter à de petites pestes. On peut penser à tous les joueurs du Canada qui ont été des opposants de Brad Marchand au fil des ans ou bien aux Américains qui sont enfin réunis dans la même équipe que les frères Matthew et Brady Tkachuk.
 
« Ça fait du bien! D'ailleurs, c'était agréable d'échanger avec lui sur des volets stratégiques et ce qu'on aime faire sur la glace », a précisé Marner en parlant de Marchand.
 
« C'est super de l'avoir comme coéquipier », a commenté un Auston Matthews soulagé en parlant de l'aîné des Tkachuk.
 
L'amitié ne ralentira pas les frère Tkachuk
 
Poursuivons avec les frères Tkachuk. Eux, ils vivront l'expérience inverse en étant réunis.

« Notre père (Keith) est très fier, mais il n'est pas la seule personne dans notre famille et parmi nos amis », a insisté Brady en matinée.
 
L'attaquant des Sénateurs d'Ottawa comprend que ce sera étrange pour des coéquipiers comme Matthews et Marner de devoir jouer avec agressivité au lieu de leur complicité habituelle.
 
« Aucun doute, ce sera étrange pour plusieurs joueurs d'affronter des coéquipiers au début du tournoi. Mais on veut tout accomplir pour l'emporter », a conclu Brady Tkachuk dont personne ne doute que l'instinct compétitif de la famille l'emportera sur la camaraderie de la LNH.