Une formation intensive qui servira Jacob Fowler dans l'avenir
Jacob Fowler a plongé dans le bain du hockey professionnel la tête première. Le gardien s'est amené de Boston College vers le Rocket de Laval en pleine course vers le championnat de la saison régulière.
Utilisé en alternance avec Cayden Primeau pour amorcer les séries éliminatoires, il a cédé sa place à son coéquipier pour amorcer les trois premiers matchs de la finale de l'Est contre les Checkers de Charlotte avant d'être appelé devant le filet alors que son équipe était en retard 0-3.
Malgré la défaite, Fowler peut être fier de sa tenue à son arrivée avec le Rocket dans une séquence où les apprentissages se sont fait à la vitesse « Grand V ».
« On lui a demandé d'aller dans le filet et de jouer un match pour nous à un moment super important. Je trouve qu'il a été bon », a expliqué l'entraîneur-chef Pascal Vincent après la rencontre. « Je suis pas mal fier de lui. »
Dans le match no 4, Fowler a effectué 23 arrêts sur les 26 tirs dirigés vers lui et il a malheureusement été battu après une erreur de communication du défenseur Zack Hayes en fin de rencontre.
« C'est difficile. Quand on arrive avec une nouvelle équipe qui connait autant de succès, tout ce qu'on veut, c'est d'avoir un impact positif sur l'équipe », a expliqué le jeune gardien à notre collègue Andrée-Anne Barbeau. « Ça fait mal d'accorder ce but, les gars ont tellement bien joué devant moi toute la soirée. Je dois apprendre de cela. C'est difficile, mais nous allons nous regrouper et être meilleurs l'an prochain. »
Malgré ses regrets, Fowler a été en mesure d'apprécier le parcours et l'évolution qu'il a vécus cette saison.
« J'ai beaucoup appris. Je suis très chanceux d'être entouré par les vétérans et le personnel que nous avons ici. Chaque jour, de venir à l'aréna, avec la volonté d'apprendre, c'est une expérience très positive. Ça fait mal de perdre, mais je suis très fier d'avoir eu un impact sur ce groupe. »
À son arrivée, Fowler n'a jamais eu la confirmation qu'il allait obtenir du temps de jeu à un moment où Primeau était absolument dominant devant le filet.
« Quand j'ai signé ce contrat, je ne savais pas à quoi m'attendre. Le plus important était d'être une éponge et d'apprendre le plus possible. Chaque opportunité était un bonus et j'ai vraiment tenté d'en profiter. Il y a beaucoup de positif. C'est dans des moments difficiles que l'on apprend. Je vais me concentrer au camp et je serai prêt dès le départ. »
Malgré la compétition interne, Fowler a lancé des fleurs à Primeau qui l'a accueilli à bras ouverts dès son arrivée avec le Rocket .
« Il a été incroyable. J'ai beaucoup appris de lui en tentant de me concentrer sur les choses que je peux contrôler. Il y aura toujours du négatif quand nous sommes gardiens. Notre travail est de se faire marquer des buts. Il faut toujours tenter de rebondir. De le voir travailler tous les jours, c'est un plaisir pour moi. Je dois l'imiter pour aspirer atteindre son niveau. C'est encore une meilleure personne à l'extérieur de la patinoire et j'espère que l'on gardera cette relation pour longtemps. »
Avec Fowler, Primeau et Jakub Dobes au sein de l'organisation, la compétition sera forte dès septembre pour le poste de gardien no 2 des Canadiens de Montréal derrière Samuel Montembeault. Et si l'on se fit à l'historique de Fowler, il ne faut pas l'éliminer de l'équation pour potentiellement amorcer la prochaine saison dans la LNH.