Avant que le président américain Donald Trump décide d’annuler la visite des Eagles de Philadelphie à la Maison-Blanche afin de célébrer leur triomphe au dernier Super Bowl, deux joueurs au sein de l’équipe avaient l’intention d’y participer.

Selon ce qu’a indiqué une personne au courant du dossier, mais qui a tenu à ne pas révéler son identité, chaque joueur au sein de l’organisation avait la possibilité de lui-même choisir s’il allait à Washington pour la cérémonie ou non. Il est entrevu que deux joueurs auraient fait le voyage, mais leur nom n’a pas été divulgué.

Trump a décidé lundi d’annuler la visite alors qu’il était évident que de nombreux joueurs n’allaient pas être présents. Le président a préféré mettre sur pied une « Célébration de l’Amérique » et ses propos ont une fois de plus attisé les tensions entre lui et les joueurs, alors qu’il a critiqué les joueurs qui décidaient de déposer un genou au sol lors de l’hymne national. Pourtant, aucun joueur des Eagles n’avait posé un tel geste au cours de la dernière campagne.

« C’est quelque peu décevant de voir autant de division au sein de notre pays », a mentionné le entre Jason Kelce.

Chris Long, qui n’avait pas participé à la visite de la Maison-Blanche un an plus tôt alors qu’il était avec les Patriots de la Nouvelle-Angleterre a réitéré que les Eagles formaient une équipe soudée, peu importe les décisions de tout un chacun en lien avec cette situation.

« Les joueurs n’ont pas créé cette division, a-t-il indiqué. Je suis très fier d’être un membre de cette équipe. »

Malcolm Jenkins est un autre joueur qui a voulu passer un message lors des mêlées de presse, mais au lieu de dire un seul mot, il s’est contenté de montrer des pancartes avec des inscriptions. On pouvait notamment lire : « Vous n’écoutez pas ». Une autre pancarte rappelait que Colin Kaepernick avait donné un million de dollars à des œuvres de charité, lui qui se cherche toujours un nouveau contrat.

L’ancien quart des 49ers de San Francisco est à l’origine du mouvement du genou au sol, alors qu’il protestait contre le racisme et la brutalité policière.