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RÉSULTATS

Le bonheur, il est là!

Lequin - rds.ca
Publié
Mise à jour

Au départ, les bonnes intentions nous guident.

 

On veut se refaire une santé, améliorer notre condition physique.

 

Or, on finit par perdre nos premiers objectifs car on découvre des atouts dont nous ignorions l'existence.

 

Chez certains adeptes, un talent se cachait, la rapidité, pour d'autres, l'endurance. Alors, logiquement, on sombre dans une certaine dépendance. J'en ai été moi-même une victime.

 

Graduellement, la santé et la condition physique prennent le bord car dans les deux cas, nous les avons atteints. Il faut d'autres défis, il en est ainsi, l'humain est structuré de cette façon.

 

Par contre, on doit nécessairement conserver le plaisir, éviter de se mettre de la pression, savoir apprécier le bonheur et le privilège d'enfiler nos godasses.

 

Je l'ai dit et écrit à maintes reprises : La course à pied ne doit surtout pas devenir une obligation, un engagement ferme, il faut comprendre, savoir être flexible et j'avoue que ce n'est pas évident.

 

Tout près

 

Récemment, bien enfoncé dans mon fauteuil, sans baseball, football ou hockey à la télé, j'ai regardé un film dans lequel on exploitait les aspects du bonheur. C'était l'histoire d'un gars qui le cherche, qui part en voyage pour tenter de le dénicher. Il vit toutes sortes d'expériences, agréables et mauvaises. En bout de ligne, il comprendra que le bonheur était juste à ses côtés et il ne le voyait même plus, tellement ancré dans sa routine de vie, à performer et par le fait même, à oublier les vraies valeurs de la vie qui habituellement, sont toutes simples.

 

Ce film m'a fait réfléchir et j'en suis sorti ébranlé. J'ai compris que parfois, on laisse passer maintes circonstances qui nous permettraient facilement des moments de plaisir.

 

 

Et pourtant !

 

Nous cherchons, cherchons sans vraiment réaliser ce que nous devons trouver.

 

La course à pied sait nous agrémenter, nous rendre heureux, nous faire découvrir le bonheur.

Un clin d'oeil

 

Je me souviens lorsque j'ai rencontré Pasquale. Elle faisait partie d'un groupe. De bonnes personnes avec lesquelles je me plaisais à les rencontrer, à converser. La course à pied me présentait sur un plateau d'argent des instants de bonheur dont j'ignorais au moment de les vivre, leur valeur.

 

Encore aujourd'hui, j'ai toujours en mémoire ces nombreuses sorties d'entraînement où je souriais à l'état pur.

 

Pourtant, il n'y avait rien d'extravagant, rien d'exceptionnel mais j'étais vraiment aux petits oiseaux.

 

Regardez autour de vous, prenez le temps, Vous constaterez que le bonheur, il est tout près. Sachez le ressentir et vous verrez, il vous envahira. À ce moment-là, allez-y d'un clin d'œil à ceux et celles qui vous entourent. Peut-être qu'ils comprendront.

 

Se le faire dire n'est pas suffisant. Il faut l'expérimenter.

 

PS : Sur la photo-titre, on peut voir Paul St-Pierre Plamondon en compagnie de l'ex-reporter à Radio-Canada, Alexis Deschênes lors d'un entraînement dans la région de Baie-des-Chaleurs, là où le bonheur faisait acte de présence pour eux grâce à la course à pied. (Photo tirée du Facebook d'Alexis Deschênes)