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Tu me fais suer!

Boire - rds.ca
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En général, tous s'accorderont pour dire que l'été que l'on traverse présentement peut facilement se qualifier de merdique pour bien des gens.

 

Personnellement, depuis que je pratique la course à pied, je n'ai jamais été autant éprouvé.

 

Oui, tu me fais suer l'été !

 

Peu importe le moment choisi dans la journée pour s'entraîner, impossible de ne pas souffrir de l'humidité. Régulièrement, je suis revenu à la maison avec la camisole lourdement détrempée. Ce n'est pas des farces ! À quelques reprises, j'ai même osé retirer ma camisole ! Scandale !

 

Même, pour certains matins, alors que la température se montrait quelque peu rafraîchissante, je ne pouvais éviter un taux élevé d'humidité. Elle finissait par me rattraper.

 

Un signe d'intensité est que pour la première fois, je dois traîner avec moi une bouteille d'eau afin de combattre la déshydratation. J'ai même fait calculer de nouvelles distances par mes partenaires d'entraînement pour placer des abreuvoirs publics le long de ces nouveaux parcours.

 

Jadis, je pouvais franchir 15, 20 km sans boire une goutte d'eau.

 

Cette année, oubliez ça. L'été ne me donne pas le choix avec son intensité. Vous me direz que les journées ensoleillées n'ont pas été coutume, c'est vrai. Cependant, il n'y a rien de pire que l'humidité. Vous savez très bien qu'une chaleur avec un faible taux d'humidité s'endure beaucoup plus facilement.

 

Moi qui déteste les ajouts de toutes les sortes quand je cours. Je me suis toujours contenté du strict nécessaire. C'est l'enfer pour moi de tenir cette bouteille d'eau dans ma main. J'ai pratiquement hâte qu'elle se vide !

 

 

Forcément, j'ai pris l'habitude de boire, ce qui fait grandement plaisir à Pasquale qui n'a jamais aimé mes randonnées à sec par le passé. « Ce n'est pas bon pour tes reins », ne cessait-elle de me répéter. Dans le fond, je savais qu'elle avait raison.

 

Croyez-le ou non, j'y ai pris goût au point tel que je commence à ressentir les effets d'une gorge asséchée après quelques kilomètres.

 

Heureusement, j'ai la possibilité de courir tôt le matin ce qui constitue un énorme avantage comparativement à ceux et celles qui n'ont pas le choix de courir en fin de journée.

 

« Cette humidité va t'aider en t'endurcir », racontent certains adeptes qui aiment jouer les durs et qui ne veulent surtout pas reconnaître la réalité. Je ne pense pas que l'on peut s'épanouir à courir écrasé par autant d'humidité.

 

J'abonderais plus dans le sens que ce n'est pas trop bon pour notre organisme.

 

C'est pourquoi je ne pars plus sans ma petite bouteille d'eau.

 

Oui, tu me fais vraiment suer l'humidité !